nicol [ nikɔl ] n. m.
• 1859; de Nicol, physicien angl.
♦ Opt. Instrument d'optique, essentiellement constitué par un spath d'Islande, utilisé pour l'étude des phénomènes de polarisation de la lumière. ⇒ prisme.
● nicol nom masculin (de W. Nicol, nom propre) Dispositif constitué d'un spath coupé obliquement sous un angle de 35° environ et recollé à l'aide de baume du Canada. (Il permet d'obtenir de la lumière polarisée ; on dit aussi prisme de Nicol.)
⇒NICOL, subst. masc.
OPT. ,,Ensemble de deux prismes provenant de la taille d'un même cristal de spath suivant un plan diagonal, et recollés l'un à l'autre à l'aide d'une couche de faible épaisseur de baume de Canada`` (PRAT, Opt., 1962, p.128). La lumière d'une lampe, polarisée par un nicol et réfléchie par une lame de verre (H. POINCARÉ, Électr. et opt., 1901, p.226). L'observation à travers un nicol fait apparaître alternativement les composantes violettes ou rouges et les raies spectrales prennent un aspect crénelé (SCHATZMAN, Astrophys., 1963, p.64).
Prononc. et Orth.:[
]. LITTRÉ: nichol; ROB.: nicol. Plur. des nicols. Étymol. et Hist. 1867 (BERTIN, Sur le microscope polarisant in Ann. de chim. et phys., 3e série, t.LXIX, p.87 ds QUEM. DDL t.25). Du nom du physicien angl. William Nicol (vers 1768-1851) qui mit au point ce type de prisme en 1828 (cf. Encyclop. Brit., NED et NED Suppl.2).
]. LITTRÉ: nichol; ROB.: nicol. Plur. des nicols. Étymol. et Hist. 1867 (BERTIN, Sur le microscope polarisant in Ann. de chim. et phys., 3e série, t.LXIX, p.87 ds QUEM. DDL t.25). Du nom du physicien angl. William Nicol (vers 1768-1851) qui mit au point ce type de prisme en 1828 (cf. Encyclop. Brit., NED et NED Suppl.2).
nicol [nikɔl] n. m.
ÉTYM. 1867, Rev. des cours sc., t. IV, p. 132; de Nicol, nom d'un physicien anglais.
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♦ Sc., techn. Instrument d'optique, essentiellement constitué par un spath d'Islande, et utilisé pour l'étude des phénomènes de polarisation de la lumière. ⇒ Prisme.
Encyclopédie Universelle. 2012.