occiput [ ɔksipyt ] n. m.
• 1372; mot lat.
♦ Partie postérieure et inférieure médiane de la tête. Il a reçu un coup sur l'occiput.
● occiput nom masculin (bas latin occiput, -itis, du latin classique caput, tête) Partie postérieure et inférieure de la tête.
occiput
n. m. Didac. ou plaisant Partie postérieure de la tête, au-dessus de la nuque.
⇒OCCIPUT, subst. masc.
A. —ANAT. HUM. Partie postérieure et inférieure de la tête faisant suite à la nuque. Occiput aplati, bombé, proéminent, vertical; coup sur, blessure à l'occiput. Une sorte de clown, à l'occiput en pain de sucre (HUYSMANS, Art mod., 1883, p.299). Sa tête pesait, vertigineuse. Quelque chose en picotait l'intérieur, du côté des tempes et à l'occiput, sensation coutumière à ses insomnies (MALÈGUE, Augustin, t.1, 1933, p.343). V. enfançon ex. de Bertrand:
• ♦ Elle se levait, massive, la tête auréolée par sa coiffe paysanne plaquée derrière sur l'occiput, ronde et blanche comme fromage frais. —Allons, les hommes! C'est temps de venir à la soupe.
GENEVOIX, Raboliot, 1925, p.131.
B. —ANAT. ANIM. ,,Partie postérieure de l'épicrâne, entre le vertex et le cou (...). Chez les Diptères, partie postérieure de la tête`` (SÉGUY 1967). Dans le cochon, la tubérosité occipitale est large (...). Le rhinocéros a l'occiput plus oblique (CUVIER, Anat. comp., t.1, 1805, p.228). L'oeil rond d'un kakatoès à qui on gratte l'occiput (COURTELINE, Linottes, 1912, I, p.16).
Prononc. et Orth.:[]; LAND. 1834, PASSY 1914 (var.) [-py]. Att. ds Ac. dep. 1762 Étymol. et Hist. 1372 (J. CORBICHON, Propriété des choses, V, 4, ms. B.N. fr. 22533, f° 49c ds GDF. Compl.). Lat. occiput, de même sens que le fr., dér. de caput «tête». Fréq. abs. littér.:105.
occiput [ɔksipyt] n. m.
ÉTYM. 1372; lat. occiput, de ob, et caput « tête ».
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♦ Didact. ou plais. Partie postérieure et inférieure médiane de la tête. || Il a reçu un grand coup sur l'occiput.
1 Sa tête quasi-chauve eût effrayé les connaisseurs par un occiput en dos d'âne, indice d'une volonté despotique.
Balzac, les Paysans, Pl., t. VIII, p. 208.
2 (…) sa toque de velours marron, prétentieusement posée sur le côté droit, où retombaient les bouts de trois mèches blondes qui, prises à l'occiput, contournaient son crâne chauve.
Flaubert, Mme Bovary, III, VII.
Encyclopédie Universelle. 2012.