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participe

participe [ partisip ] n. m.
participle 1220 ; lat. gramm. participium
Forme modale impersonnelle qui « participe » de l'adjectif (peut s'accorder en genre et en nombre) et du verbe (peut exprimer temps et voix et régir un complément). Participe présent à valeur verbale (ex. respirant, derespirer gérondif ), à valeur d'adjectif, ou adjectif verbal (ex. brûlant, brûlante, debrûler). Participe passé : forme du verbe qui s'emploie avec l'auxiliaire, dans les temps composés (ex. ils ont respiré, elle était partie [ de respirer, partir]), dans la forme passive (ex. nous sommes pris, de prendre); participe passé adjectif : adjectif issu d'un participe passé (ex. un teint coloré). Règle de l'accord du participe passé : avec l'auxiliaire ÊTRE, il s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe; avec l'auxiliaire AVOIR, il s'accorde en genre et en nombre avec son complément d'objet direct si celui-ci le précède, sinon il reste invariable (ex. J'ai reçu les lettres. Les lettres que j'ai reçues). — Par appos. Proposition participe. participial.

participe nom masculin (latin participium) Forme verbale impersonnelle qui tient à la fois du verbe (il peut exprimer le temps et la voix et avoir des compléments) et de l'adjectif (il peut varier en genre et en nombre). ● participe (expressions) nom masculin (latin participium) Proposition participe ou participe absolu, synonyme de proposition participiale.

participe
n. m. Forme adjective du verbe "participant" à la fois de la nature du verbe (il admet des compléments) et de celle de l'adjectif (il peut s'accorder en genre et en nombre et servir d'épithète ou d'attribut). Le participe présent à valeur d'adjectif (ou adjectif verbal) s'accorde en genre et en nombre avec le nom auquel il se rapporte.
Le participe passé conjugué avec "être" s'accorde en genre et en nombre avec le sujet; conjugué avec "avoir", il s'accorde avec son complément d'objet direct quand ce complément le précède. (Cette règle schématique ne tient pas compte de cas particuliers comme celui des verbes pronominaux.)

⇒PARTICIPE, subst. masc.
GRAMM., LING. ,,Adjectif ainsi nommé parce que les grammairiens anciens le considéraient comme participant d'une part de la catégorie des noms en ce qu'il peut comme l'adjectif être fléchi, d'autre part de la catégorie des verbes en ce qu'il peut éventuellement exprimer le temps et la voix et être doué de rection`` (MAR. Lex. 1951). Participe futur. Ils ont fourré des participes, tendu des embûches de pluriels équivoques, dans cette dictée qui arrive à n'avoir plus aucun sens, tant ils ont tortillé et hérissé toutes les phrases (COLETTE, Cl. école, 1900, p.196). Le Français adulte accorde les participes par une sorte de flair qu'il serait bien incapable de justifier (MOUNIER, Traité caract., 1946, p.646):
1. Comme verbe, le participe admet les compléments d'objet et les compléments circonstanciels; il peut aussi marquer plusieurs nuances temporelles. Comme adjectif, il peut servir d'épithète ou d'attribut et subir les variations en genre et en nombre.
GREV. 1969, § 766.
En appos. avec valeur d'adj. Proposition participe absolue. Synon. de proposition participiale. Le participe (présent ou passé) peut s'employer en construction absolue avec un sujet propre: il sert alors à former une proposition participe absolue, qui équivaut à une proposition circonstancielle et qui reste grammaticalement indépendante de la proposition principale (GREV. 1969, § 803).
Participe présent. Participe dont la désinence en français est toujours -ant, qui exprime une action simultanée à l'action exprimée soit par le verbe de la principale, soit par le contexte. Participe présent employé comme verbe, employé comme adjectif; participe présent invariable. Nulle distinction, autrefois, entre l'adjectif verbal et le participe présent; mais l'Académie en pose une peu commode à saisir (FLAUB., Bouvard, t.2, 1880, p.15). J'en étais parvenu avec mon institutrice à cet endroit de la grammaire qui était (...) le plus embarrassant et le plus difficile, surtout en ce qui concerne la distinction de l'adjectif verbal et du participe présent (A. FRANCE, Pt Pierre, 1918, p.231).
Participe passé. Participe de désinence variable selon les verbes qui, employé comme forme verbale, se combine avec les auxiliaires être ou avoir pour former des temps composés ou qui, employé comme adjectif, a la valeur d'un qualificatif et s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il détermine. Participe passé employé comme verbe ou comme adjectif, sans auxiliaire, comme préposition ou adverbe, suivi d'un infinitif; accord du participe passé; participe passé des verbes impersonnels ou pris impersonnellement, des verbes intransitifs, des verbes pronominaux; participe passé passif. Déraciné, ée: participe passé. On dit substantivement au sens figuré, un déraciné (BARRÈS, Cahiers, t.8, 1910, p.265):
2. ... fière de la grammaire qu'elle sait, elle répondit d'abord à toutes les épîtres par d'impertinents petits billets où elle avait soin d'accumuler les participes passés, heureuse de faire montre de son orthographe.
PÉLADAN, Vice supr., 1884, p.149.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. Ca 1265 participle (HENRI D'ANDELI, Bataille des sept arts, 259 ds OEuvres, éd. A. Héron, p.52); XIV [ms.] participe (ds THUROT, pp.51 et 187); 1550 participe passif; participe prezent (L. MEIGRET, Tretté de grammere françoeze, éd. W. Foerster, pp.84 et 98); 1721 participes passez (Trév.). Empr. au lat. participium (dér. de particeps «qui prend part») «participe» (VARRON, QUINTILIEN), et «participation» à basse époque dans la lang. jur. Le participe est ainsi nommé parce que les grammairiens anciens le considéraient comme participant de la catégorie des noms et de celle des verbes (MAR. Lex. 1951). Fréq. abs. littér.:109. Bbg. BARRERA-VIDAL (A.). Participe présent, adj. verbal et gérondif. Praxis. 1969, t.16, n° 3, pp.297-310. — BASTIN (J.). Le Participe passé dans la lang. fr. et son hist. Saint-Pétersbourg, 1880, 58 p.— GETTRUP (H.). Le Gérondif, le participe présent et la notion de repère temporel. R. rom. 1977, t.12, n° 2, pp.210-271. — NYROP (K.). Romania. 1880, t.9, pp.614-617.

participe [paʀtisip] n. m.
ÉTYM. 1220, participle; lat. gramm. participium.
Forme modale impersonnelle, sous laquelle le verbe « participe » de la nature de l'adjectif et peut en jouer le rôle.
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I Fonctions du participe :
a Participe employé comme verbe, avec des compléments d'objet (Voyant cela; parti de Paris), d'agent (Une mer battue par les orages, Renan), de circonstance (Ouvert la nuit…), avec la valeur d'une proposition subordonnée circonstancielle de temps (Sitôt couché, il s'endormit), de cause (Ne pouvant avilir l'esprit on se venge en le maltraitant, Beaumarchais), de condition (Quoi ! vous me pleureriez mourant pour mon pays !, Corneille), de concession (Comblé de biens et d'honneurs, il ne semblait pas heureux). Participe en construction absolue avec un sujet propre. Participial (proposition). Par appos. || Proposition participe.
1 Dans l'usage moderne, la bonne construction de la phrase veut que le participe détaché en tête se rattache au sujet du verbe personnel qu'il précède. Telle est, du moins, la règle formulée par les grammaires. Les classiques en usaient plus à leur aise. On lit chez (…) Fénelon : Ayant prononcé ces mots, un doux sommeil se répand sur ses yeux. Les écrivains contemporains reprennent volontiers à leur compte cette aimable liberté qui n'est pas condamnable en soi quand elle ne nuit pas à la clarté de la phrase.
René Georgin, Prose d'aujourd'hui, p. 72.
b Participe employé comme adjectif, épithète ou attribut d'un nom, d'un pronom, avec lequel il peut s'accorder en genre et en nombre (Joues ruisselantes de sueur; elle semblait évanouie).
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II Formes et temps du participe : participe présent (chantant), passé (ayant chanté, chanté). || Participe futur des verbes grecs, latins.
2 Quoiqu'il y ait un « infinitif présent » et un « infinitif passé », un « participe présent » et un « participe passé », le plus souvent ces formes n'ont aucune valeur temporelle, et le temps de la phrase est marqué ailleurs (…) avec un participe présent, on dira : l'enfant était resté, regardant le lit vide, et c'est le passé. L'enfant est là, regardant le lit vide, et c'est le présent (…) Les formes composées : ayant augmenté, devant augmenter, marquent un temps relatif (…) Le participe dit « passé » a si peu une valeur temporelle fixe que l'étiquette qui porte vendu peut avoir deux significations bien distinctes. On la met sur un tableau du Salon. C'est la mention qu'il a été acquis déjà par quelque amateur. La chose a eu lieu. Ailleurs : marchandise vendue au prix coûtant, signifie qui se vend, qu'on vendra à ce prix au client, s'il s'en présente.
F. Brunot, la Pensée et la Langue, p. 446 et 447.
A Participe présent :
1 (En fonction de verbe). Forme en -ant, toujours invariable (par décision de l'Académie française en date du 3 juin 1679), marquant une action ou un fait transitoire, en rapport temporel et généralement logique avec l'action ou le fait exprimé par un verbe voisin à un mode personnel : « J'ai vu des mères dépouillant leurs enfants, des maris volant leurs femmes » (Balzac). — Sens actif du participe présent. || À la différence du gérondif, le participe présent n'est jamais précédé de la préposition en (1. En, cit. 43); à la différence de l'adjectif verbal, il peut avoir un complément d'objet (Mangeant son pain), appartenir à un verbe pronominal (Les chevaux se mettant à galoper), être accompagné de la négation ne, ne… pas, ne… jamais (N'entendant rien) ou suivi d'un adverbe (Une femme allant souvent dans le monde).
3 (…) ce qui est mis par le gérondif au premier plan d'éclairage, c'est le fait d'une coïncidence pure et simple. Au contraire, la forme en fonction de participe ne marque nullement de soi un simple rapport de simultanéité (…) quand elle énonce vraiment, comme c'est son rôle propre et sa raison d'être, une action, c'est dans un jour, sous un rapport, non pas chronologique, mais logique. Nous touchons ici à la différence radicale des deux fonctions du mode en -ant (…) de tous les procédés syntaxiques propres à rendre le rapport de causalité, aucun n'est plus commode, plus expressif, plus conforme aussi au génie de notre langue, que l'emploi du participe présent. Cette forme verbale a comme un privilège pour rendre avec beaucoup de clarté, de force, et aussi de brièveté la relation causale : Car, étant innocents, ils n'ont pas peur du juge (Hugo, Lég., Pauvres gens).
G. et R. Le Bidois, Syntaxe du franç. moderne, §797.
REM. Le participe présent est variable, selon l'ancien usage, dans certaines locutions figées (à la nuit tombante, toute affaire cessante…, séance tenante…), spécialt du vocabulaire juridique; les ayants droit, la partie plaignante, les tenants et aboutissants…
2 (En fonction d'adjectif). Forme variable en -ant. Verbal (adjectif verbal).
B Participe passé :
1 (Comme élément constitutif d'une forme verbale). — Avec un auxiliaire, dans tous les temps composés : « La cigale, ayant chanté tout l'été… » (La Fontaine). Elle a ri. Nous étions sortis. Ces enfants seront punis. Le chien aurait aboyé. J'eusse voulu. Avoir compris… || Participe passé actif, conjugué avec « avoir ». || Participe passé passif, conjugué avec « être ». || Valeur active du participe passé des verbes pronominaux et de certains verbes intransitifs conjugués avec « être » (Elle se sera trompée. Ils sont venus. Vous étiez partis).
4 Il s'est promené longtemps dissimule la verbalité du verbe; le verbe est rompu, brisé en deux : d'un côté nous trouvons un participe passé qui a perdu toute transcendance, inerte comme une chose, de l'autre le verbe « être » qui n'a que le sens d'une copule (…)
Sartre, Situations I, p. 118.
Accord du participe passé :
a Conjugué avec être, le participe passé s'accorde en genre et en nombre avec le sujet du verbe : « Tes fils sont morts, mon père est mort, leur mère est morte » (Hugo, Contemplations, VI, VI, IV). Ces fleurs sont fanées. Sa besogne sera vite terminée. Les arbres qui ont été abattus.(Avec ellipse de l'auxiliaire). || Une femme estimée de tous. || Des arbres abattus par la tempête (→ ci-dessous, 2.).
5 C'est quand il est pris dans la plénitude de sa valeur propre que le participe passif manifeste le mieux sa nature de qualificatif : « Les digues furent rompues, et les terres inondées ». Quant à sa nature de verbe, sujette parfois à s'estomper un peu au profit de l'autre nature (un homme très avisé, un esprit très averti), elle reprend son relief, elle s'accuse à plein, lorsque le participe est suivi d'un complément d'agent : « Les digues furent rompues par la force des eaux, et les prairies couvertes de boue ». Mais, en somme, que le participe passif apparaisse ou plus adjectif ou plus verbe — et dans ce dernier cas verbe actif, verbe passif, ou verbe intransitif — qu'il s'associe ou non à un copulatif, peu importe pour son accord, simple épithète ou attribut authentique, il joue, dans tous les cas, le rôle de qualificatif, et comme tel, il prend le genre et le nombre du nom ou pronom auquel il se rapporte.
G. et R. Le Bidois, Syntaxe du franç. moderne, §1060.
REM. 1. Pour l'accord ou l'invariabilité :
a) du participe passé des verbes pronominaux. → Être (1., V., rem.).
b) des participes passés construits avec ci. → 1. Ci (1.).
c) des participes passés « attendu, compris, excepté, ôté, passé, supposé, vu » (voir à chacun de ces verbes).
d) du participe passé de donner dans la locution étant donné. → Donner (supra cit. 87).
2. « Le participe passé fini placé en tête de certaines phrases exclamatives ou interrogatives où il y a ellipse du verbe copule s'accorde généralement avec le sujet… — Finie, la division des partis ! (Mart. du G., Thib., t. VII, p. 123)… — Finie la vie glorieuse mais finis aussi la rage et les soubresauts (Camus, La chute, p. 126)… » (Grevisse).
b Conjugué avec avoir, le participe passé reste invariable s'il n'a pas d'objet direct (L'orateur a parlé longtemps), ou si l'objet direct est placé après (J'ai lu votre lettre); le participe s'accorde en genre et en nombre avec son objet direct quand celui-ci le précède (Les fleurs que j'ai cueillies; il vous rendra ces livres quand il les aura lus).
6 Au XVIe siècle, un incident se produisit, qui devait avoir une portée immense, étant donné qu'on commençait à imprimer du français, et que la langue allait devenir une langue lue en même temps que parlée. Le roi François Ier, ayant eu la fantaisie d'être informé sur la variation du participe, s'adressa à Marot. Celui-ci, s'appuyant de façon naturelle, mais malencontreuse, sur l'italien, donna la formule : M'amour vous ay donnée. (…) Malherbe d'abord, Vaugelas ensuite complétèrent l'œuvre. Le dernier, en proclamant qu'il n'y avait rien en toute la grammaire française de plus important (que la règle des participes), a établi le préjugé moderne. Et cependant, en avouant en même temps qu'il n'y avait « rien de plus ignoré », il reconnaissait qu'il n'existait pas d'usage établi qui s'imposât. Il posa deux règles fondamentales : IJ'ai reçu les lettres; — II. Les lettres que j'ai reçues. C'était la doctrine de Marot, fondée sur l'ordre des mots.
F. Brunot, la Pensée et la Langue, p. 324-325.
REM. 1. (Cas particuliers d'accord). a) Le participe passé d'un verbe intransitif employé transitivement (tel que : coûter [supra cit. 20], courir [p. p., 2., rem. 2], peser, valoir, vivre) suit la règle générale d'accord; « Les heures d'angoisse qu'il a vécues ». —« Les années écoulées sans vous, je ne les ai pas vécues. » (France, le Lys rouge, XXIII). « Les dernières aventures que j'ai courues… » (Gide, Journal, 24 avril 1910).
b) Le participe passé suivi d'un infinitif pur ou prépositionnel s'accorde avec le pronom objet direct qui précède lorsque ce pronom se rapporte au participe : « L'actrice que j'ai vue jouer. Des enfants qu'on a empêchés de sortir. » — Le participe passé reste invariable lorsque le pronom objet direct qui précède est complément de l'infinitif. « Les comédies que j'ai vu jouer. Des livres qu'on m'a conseillé de lire. » — (→ Laisser, I., A., 1., rem.). — N. B. L'usage demeure flottant pour les locutions avoir à (→ Avoir, supra cit. 93), donner à, laisser à… : « les premières (fonctions) qu'il eût eues à remplir… » (Stendhal, la Chartreuse de Parme, II, XXV); « …une des époques les moins souriantes qu'elle eût eu à traverser jusque-là » (P. Benoit, Puits de Jacob, p. 39). — Mais le participe passé s'accorde si l'infinitif a lui-même un objet direct : « On sait quelles peines la sagesse du roi a eues à calmer cette querelle » (Voltaire).
c) Le participe passé des verbes d'opinion ou de déclaration suivi d'un attribut d'objet s'accorde en principe selon la règle générale. « … quelques étrangers nous ont vus tombés dans un état semblable à celui du Bas-Empire… » (Vigny, Servitude et Grandeur militaires, La canne de Jonc, X); (sans accord) : « Derrière la maison qu'ils avaient cru abandonnée » (Maupassant, Deux amis). — N. B. Si l'attribut d'objet est introduit par le verbe être, l'accord ne se fait généralement pas (→ ci-dessous, rem. 2., e).
2. (Cas d'invariabilité). Sont invariables :
a) Le participe passé des verbes impersonnels ou pris impersonnellement : « Les froids qu'il a fait, les épidémies qu'il y a eu cet hiver ».
b) Le participe passé du verbe faire suivi d'un infinitif (→ Faire, IV., supra cit. 178).
c) Le participe passé, employé dans certains gallicismes : « Il l'a manqué belle », « Vous me l'avez baillé belle » (→ Échapper, II., 2., b., rem.).
d) Le participe passé ayant pour objet direct le pronom personnel neutre le (2. Le, I., 2.) : « Cette ville est moins belle que je ne l'aurais cru. »
e) Le participe passé des verbes d'opinion ou de déclaration suivi d'un infinitif ou d'une proposition infinitive : « La maison qu'il a prétendu tenir de sa mère », « Les enfants qu'il a estimé être les plus sages. »
f) Le participe passé des verbes croire, devoir, pouvoir, vouloir et autres semblables, suivi d'un infinitif ou d'une proposition qui peuvent être sous-entendus : « Il a fait pour vous toutes les démarches qu'il a pu (faire) ». « A-t-il bien pris toute la peine qu'il aurait dû (prendre), que vous auriez voulu (qu'il prît) ? »
g) Le participe passé précédé du pronom relatif que et suivi d'une relative introduite par qui (« Les événements qu'on avait annoncé qui arriveraient ») ou d'une complétive introduite par que (« La robe qu'elle a demandé qu'on lui achète »).
h) Le participe passé précédé de en (→ 2. En, II.). — N. B. La règle d'invariabilité est ici très précaire, et, dans la pratique, l'accord se fait souvent, spécialement lorsque le pronom en est associé à un adverbe de quantité (combien, que de…, plus…, moins…).« Combien en as-tu vu, je dis des plus huppés ? » (Racine). « Elle les déclama tout haut avec plus d'expression que son frère n'en avait mis à les lire » (Mérimée, Colomba, V). « J'ai reçu de Dieu plus de grâces qu'il ne vous en a accordées jusqu'à cette heure… » (France, Les dieux ont soif, p. 188).
c Conjugué avec être ou avoir :
a) Pour le participe passé en rapport avec un collectif ou un adverbe de quantité suivi de son complément, se reporter aux règles générales d'accord du verbe ayant pour sujet un collectif ou un adverbe de quantité.
b) Pour le participe passé en rapport avec le peu de… ( Peu) — en rapport avec un(e), des qui…, que… ( Un), — en rapport avec deux antécédents joints par ni ou par ou, se reporter aux règles générales d'accord du verbe énoncées à ni (I., A., 3., rem. 3 et 4) et ou (6., b., rem. 1 et 2).
2 (Comme adjectif). Le participe passé en fonction d'un simple qualificatif épithète ou attribut, s'accordant en genre et en nombre avec le mot auquel il se rapporte (→ ci-dessus, B., 1.). Des fleurs flétries. Un chien battu. Une femme aimée.Participes passés à sens actif (verbes transitifs employés absolument, intransitifs, pronominaux). Un homme réfléchi, résolu, osé… Des jeunes gens fiancés.
DÉR. Participial.

Encyclopédie Universelle. 2012.