polisseur, euse [ pɔlisɶr, øz ] n.
• 1389; de polir
♦ Techn.
1 ♦ Ouvrier, ouvrière qui polit une substance, un objet. Polisseur en bijouterie (brunisseur-polisseur). Polisseur sur métaux. « ces infatigables polisseurs dont la lime lèche les porphyres les plus durs » (Balzac).
2 ♦ N. f. Machine à tête rotative mobile, qui sert à polir le marbre, la pierre.
● polisseur nom masculin Machine de traitement du riz ou du café, destinée à éliminer les dernières traces des enveloppes entourant les grains et à leur donner un aspect lustré. ● polisseur, polisseuse nom Professionnel(elle) qui polit certains métaux, certains ouvrages, comme les glaces, etc.
polisseur, euse
n. Ouvrier, ouvrière qui polit les glaces, les métaux, etc.
⇒POLISSEUR, -EUSE, subst.
A. —Subst. masc. et fém.
1. [Corresp. à polir A] Celui, celle qui polit une substance, un objet afin de lui donner le brillant de la finition. Synon. en orfèvr. brunisseur. Polisseur de diamants, de roches, de verre; polisseur sur métaux. Sa voix (...) était timbrée, creuse et grave comme le son d'une dalle de marbre amincie et sans fêlure sous le petit marteau du polisseur (LAMART., Tailleur pierre, 1851, p.405). On livre en blanc, expliqua encore le zingueur. Ce sont les polisseuses qui frottent ça avec du drap (ZOLA, Assommoir, 1877, p.428). La taille des diamants se pratiquant plutôt à Amsterdam, les Anversois sont plutôt polisseurs des pierres de couleurs, rubis et émeraudes (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p.79).
2. P. anal., littér. [Corresp. à polir B] Celui, celle qui apporte tous ses soins à la composition et à la mise au net d'un texte, d'un ouvrage. Synon. fam. fignoleur. Je ne joue pas au maître, et j'abhorre la tyrannie; j'aime mieux être aimé de mes amis qu'admiré; si je revendique le rôle de polisseur, c'est qu'il est le plus rude, que c'est une forte tâche (BALZAC, Corresp., 1831, p.528). Ce n'est point [Montesquieu] un improvisateur perpétuel comme Voltaire, ni (...) un polisseur de tous les instants, comme Rousseau (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t.14, 1861, p.321).
B. —Subst. fém. Machine servant à polir. En appos. Il existe à présent une machine polisseuse qui règle l'inclinaison relative des facettes à réaliser avec un tel automatisme que la haute habileté requise jusqu'ici dans ce métier pourrait être à l'avenir notablement réduite (METTA, Pierres préc., 1960, p.53).
Prononc. et Orth.:[], fém. [-ø:z]. Att. ds Ac. dep. 1762. Étymol. et Hist. 1389 (Inventaires mobiliers des ducs de Bourgogne, éd. B. et H. Prost, t.2, p.489, n° 3163: ouvriers pollisseurs). Dér. du part. prés. de polir; suff. -eur2. Fréq. abs. littér.:12. Bbg. QUEM. DDL t.14, 20.
polisseur, euse [pɔlisœʀ, øz] n.
ÉTYM. 1389; de polir.
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♦ Technique.
1 Ouvrier, ouvrière qui polit une substance, un objet. || Polisseur en bijouterie (brunisseur-polisseur), en coutellerie, glacerie, horlogerie… || Polisseur en pierres fines et camées. || Polisseur sur acier, sur métaux.
1 Comment oublier ici ces admirables manœuvres (…) qui ressemblent à ces infatigables polisseurs dont la lime lèche les porphyres les plus durs !
Balzac, l'Illustre Gaudissart, Pl., t. IV, p. 13.
2 N. f. (1963). || Polisseuse : machine à polir le marbre, la pierre. ⇒ Polissoir.
3 (1631, Saint-Amand, in D. D. L.). Fig., vx (langue class.). Personne qui polit les mœurs, qui rend poli, plus poli.
2 La petite femme (la fille de Louvois) est à cet hôtel de La Rochefoucauld, toute gaillarde et toute drue; si elle ne se polit avec tant de polisseurs et de polisseuses, il faudra conclure que l'éducation est une fable de La Fontaine.
Mme de Sévigné, Correspondance, 1er déc. 1679.
Encyclopédie Universelle. 2012.