pommer [ pɔme ] v. intr. <conjug. : 1>
• 1545; de 1. pomme
♦ Se dit de certains légumes dont les feuilles poussent serrées en forme de boule. Les choux commencent à pommer.
⊗ HOM. poss. Paumé, paumer.
● pommer verbe intransitif En parlant d'un légume, former sa pomme. ● pommer (homonymes) verbe intransitif paumé adjectif paumé nom paumée nom féminin paumer verbe
pommer
v. intr. En parlant des choux, des salades, devenir pommé, se former en boule. Syn. (Belgique) tourner.
⇒POMMER, verbe intrans.
[Le suj. désigne des choux ou des laitues] Avoir des feuilles serrées en forme de pomme. Quand on met en place sous chassis, il faut avoir le soin de remplir les coffres de terreau, de manière à ne laisser que 5 centimètres de vide entre le terreau et le verre du chassis. Si on laisse un vide plus grand les salades montent, pomment mal, ou pas du tout (GRESSENT, Potager mod., 1863, p.784).
— P. anal. Lulu examinait la chemise de nuit froissée et déchirée sous le bras, les fesses maigres qui pommaient légèrement sous l'étoffe (DRUON, Gdes fam., t.1, 1948, p.94).
REM. Pomaison, subst. fém. ,,Modification dans la croissance des choux et des laitues entraînant l'agglomération des feuilles en forme de pomme`` (FÉN. 1970). P. méton. ,,Le moment ou la saison favorable à cette évolution`` (FÉN. 1970). —Déjà la corde au cou? Max, tu n'as pas vingt ans! —Dix-neuf à la pommaison (LA VARENDE, Coeur pensif, 1957, p.57).
Prononc. et Orth.:[], (il) pomme []. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1611 (COTGR.). Dér. de pomme au sens de «partie charnue (d'un chou, d'un artichaut...)»; dés. -er.
pommer [pɔme] v. intr.
ÉTYM. 1545; au p. p., 1393; de 1. pomme.
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♦ Agric. Se dit de certaines plantes dont les feuilles poussent serrées en forme de boule. ⇒ 1. Pomme (II., B., 1.). || Choux qui commencent à pommer.
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pommé, ée p. p. adj.
1 Dont les feuilles sont serrées en forme de boule. || Chou pommé. ⇒ Cabus. || Laitue pommée.
2 Fig., fam. (Par compar. avec le chou, la laitue, qui ont pommé et sont bien développés, bons à manger). Achevé (péj.). || « Une sottise pommée » (Académie). || C'est pommé !
0 (…) il eût fallu renoncer à mon voyage. C'eût été trop sot. Je fais parfois des bêtises, mais pas de si pommées.
Flaubert, Correspondance, 259, 4 juin 1850.
Encyclopédie Universelle. 2012.