Akademik

porque

porque [ pɔrk ] n. f.
• 1382; aussi « femme malpropre » XVIIe; it. porca « truie », lat. porcus « porc »
Mar. Forte pièce courbe de construction, pour renforcer les parties de la carène.

porque nom féminin (ancien provençal porca, pièce de renfort d'un bateau, du latin porca, truie) Dans la construction métallique, raidisseur primaire transversal de bordé ou de cloison.

⇒PORQUE, subst. fém.
CHARPENT. DE MAR. ,,Membrane de renforcement dans les fonds d'un navire en bois`` (LE CLÈRE 1960). Porque courbe (GRUSS 1978). Pour ôter prise au vent sur la corde à noeuds, il en attacha l'extrémité inférieure à une porque de la Durande. La Durande ayant beaucoup de rentrée, cette porque avait beaucoup de courbure, et tenait le bout de la corde aussi bien que l'eût fait une main fermée (HUGO, Travaill. mer, 1866, p.264).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1382-84 mar. pouque [à corriger en porque d'apr. Romania t. 33, p. 598, note 4] (Compte du clos des Galées de Rouen, éd. Ch. Bréard, p.75); 1643 porque (FOURNIER, Hydrographie, p.12 d'apr. R. ARVEILLER ds Fr. mod. t.26, p.56). Mot d'orig. mérid., issu, p. compar. avec l'animal couché, de porca «truie» (a. prov. porca, XIVes. ds RAYN.; ital. porca, id., FAZIO DEGLI UBERTI d'apr. DEI), du lat. porca, fém. de porcus «porc». Cf. fr. porque «truie», att. de 1557 (DES MASURES ds HUG.) à 1660 (SCARRON). V. FEW t.9, p.184. Fréq. abs. littér.:18. Bbg. SAIN. Sources t.1 1972 [1925], p.173, 178.

porque [pɔʀk] n. f.
ÉTYM. 1382; aussi « femme malpropre, cochonne », XVIIe; ital. porca « truie », du lat. porcus « porc », par allus., d'après Wartburg, à la position couchée, vautrée de la truie.
Mar. Forte pièce courbe de construction, pour lier et renforcer les parties de la carène.
DÉR. Porquer.

Encyclopédie Universelle. 2012.