Akademik

rauquement

rauquement [ rokmɑ̃ ] n. m.
• 1844; adv. h. 1374; de rauque
Rare Cri d'un animal qui rauque. Le rauquement du tigre. feulement. « Un demi-rire qui résonnait dans sa poitrine profonde comme ce rauquement des lions qui bâillent » (Loti).

rauquement nom masculin Feulement du tigre.

rauquement [ʀokmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1860, « rugissement » (du lion); adv., attestation isolée, 1374; de rauque.
1 (1892). Littér. Cri rauque.
1 Marchenoir (…) se mit à exhaler des rauquements horribles qui n'étaient ni des sanglots ni des cris.
Léon Bloy, le Désespéré, p. 123.
2 (1904). Cri du tigre. Feulement.Par ext. Cri d'un félin qui rauque.
2 (…) il terminait ses phrases par une espèce de son à lui : un demi-rire qui résonnait dans sa poitrine profonde comme ce rauquement des lions qui bâillent.
Loti, Mon frère Yves, XXVI.
Cri d'un animal sauvage.
3 (…) lorsque des cris retentirent (…). À ces cris se mêlaient d'horribles rauquements qui n'avaient rien d'humain (…) ils aperçurent le jeune garçon terrassé par un être sauvage, un gigantesque singe sans doute (…)
J. Verne, l'Île mystérieuse, t. II, p. 503.

Encyclopédie Universelle. 2012.