réchaud [ reʃo ] n. m.
• reschauld 1549; de réchauffer; d'apr. chaud
I ♦
1 ♦ Ustensile de cuisine portatif, servant à chauffer ou à faire cuire les aliments. Anciens réchauds à charbon. « il apprêtait lui-même son café sur un réchaud de tôle » (Balzac). Réchaud à gaz, électrique, à pétrole. Réchaud à alcool. Réchaud à deux feux. Réchaud sans four, avec four. ⇒aussi fourneau. — Réchaud de camping. ⇒ camping-gaz .
2 ♦ Plat à double fond, support sous lequel se trouve un réchaud (électrique, à alcool), et qui sert de chauffe-plat. — Ustensile formé d'un récipient contenant un combustible, une matière incandescente, et qui sert à chauffer. Réchaud où l'on brûle des aromates. ⇒ brûle-parfum, cassolette.
II ♦ Hortic. Fumier chaud et pressé destiné à réchauffer les couches.
● réchaud nom masculin Appareil de cuisson portatif. Amas de fumier disposé autour des coffres abritant des plantes et destiné à les réchauffer.
réchaud
n. m. Petit fourneau, généralement portatif, destiné à chauffer ou à réchauffer diverses choses, partic. les aliments. Réchaud à gaz, électrique.
|| Spécial. (Afr. subsah.) Petit fourneau portatif à charbon de bois. Syn. fourneau malgache.
⇒RÉCHAUD, subst. masc.
A. — Ustensile, appareil de petites dimensions, généralement portatif, alimenté par diverses sources d'énergie, destiné à chauffer, à réchauffer quelque chose. Réchaud à alcool, à charbon, à esprit-de-vin, à gaz; réchaud électrique; réchaud de camping; petit réchaud; allumer, apporter un réchaud. Une large casserole, pleine d'étain et de plomb fondu destinés au moule à balles, fumait sur un réchaud ardent (HUGO, Misér., t. 2, 1862, p. 337). J'ai ri, en poudrant les braises trop vives du réchaud à repasser (COLETTE, Naiss. jour, 1928, p. 21).
— En partic.
♦ Appareil de petites dimensions, petit fourneau généralement portatif avec ou sans four, destiné à cuire ou à réchauffer des aliments. Réchaud à trois feux. Une jeune fille dans le plus grand délabrement était accroupie près d'un réchaud, occupée à faire chauffer un peu de bouillon d'herbes (SÉNAC DE MEILHAN, Émigré, 1797, p. 1662). Dans le réchaud, les grillades de lard avaient eu le temps de racornir (GUÈVREMONT, Survenant, 1945, p. 156).
♦ Réchaud (de table). Chauffe-plats. Les réchauds, grands et petits, s'alignaient symétriquement, chargés du premier service (ZOLA, Curée, 1872, p. 339).
♦ Cassolette. Tandis que brûlaient, en des réchauds d'argent, des essences fines (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Soir, 1889, p. 1135).
B. — HORTIC. Fumier destiné à réchauffer une couche. Synon. réchauffement. On foule et l'on mouille le réchaud, comme le fond de la couche (GRESSENT, Créat. parcs et jardins, 1891, p. 688). V. greffe ex. 1.
Prononc.:[
]. Ac. 1740: -chaud ou -chaut; dep. 1762: -chaud. Étymol. et Hist. 1. 1549 « ustensile de cuisine servant à tenir des plats au chaud » (EST.); 2. a) 1622 « petit fourneau portatif » (R. des Sociétés savantes, t. 6, 1882, p. 251 ds IGLF); b) 1741 « cassolette, brûle-parfum » (Les La Trémoille, V, 82, ibid.); 3. 1751 « amas de fumier chaud destiné à réchauffer les couches » (AUBERT DE LA CHESNAYE DES BOIS, Dict. universel d'agric. et de jard.). Réfection, d'apr. chaud, d'une forme réchauf, dér. de réchauffer, qui n'est cependant att. qu'apr. réchaud (1631, Les La Trémoille, IV, 51 ds IGLF). Fréq. abs. littér.:171.
]. Ac. 1740: -chaud ou -chaut; dep. 1762: -chaud. Étymol. et Hist. 1. 1549 « ustensile de cuisine servant à tenir des plats au chaud » (EST.); 2. a) 1622 « petit fourneau portatif » (R. des Sociétés savantes, t. 6, 1882, p. 251 ds IGLF); b) 1741 « cassolette, brûle-parfum » (Les La Trémoille, V, 82, ibid.); 3. 1751 « amas de fumier chaud destiné à réchauffer les couches » (AUBERT DE LA CHESNAYE DES BOIS, Dict. universel d'agric. et de jard.). Réfection, d'apr. chaud, d'une forme réchauf, dér. de réchauffer, qui n'est cependant att. qu'apr. réchaud (1631, Les La Trémoille, IV, 51 ds IGLF). Fréq. abs. littér.:171.
réchaud [ʀeʃo] n. m.
ÉTYM. V. 1560, rechaut; reschauld, 1549; de réchauffer; d'après chaud.
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1 Ustensile formé d'un récipient contenant un combustible, une matière incandescente, et qui sert à chauffer. ⇒ Bassinoire, brasero, chaufferette, chauffe-plats, chauffe-pieds (→ 1. Fumer, cit. 3; pot, cit. 16). || Réchaud où l'on brûle des aromates. ⇒ Brûle-parfum, cassolette (→ Encens, cit. 4). — Réchaud contenant des charbons ardents et où s'alimentent les encensoirs. — Réchaud à alcool, à gaz… ⇒ Brûleur, lampe. — Anciennt. || Réchaud à repasser (pour faire chauffer le fer). → Coin, cit. 13. — Techn. || Réchaud de graveur (pour chauffer les planches métalliques). — Pêche. || Réchaud à feu pour attirer le poisson. ⇒ Pharillon.
1 (…) son aide (du zingueur)… entretenait le feu du réchaud en manœuvrant un énorme soufflet, dont chaque haleine faisait envoler un pétillement d'étincelles.
Zola, l'Assommoir, t. I, IV, p. 141.
♦ Plat à double fond, support sous lequel se trouve un réchaud (électrique, à alcool…), et qui sert de chauffe-plats. On dit aussi réchaud de table.
2 Ustensile de cuisine portatif, servant à chauffer ou à faire cuire les aliments. || Anciens réchauds à charbon. || Réchauds à gaz, électriques, à pétrole… (→ Plomb, cit. 15). || Réchaud à deux feux. || Réchaud sans four, avec four. ⇒ aussi Fourneau. — Réchaud de camping, fonctionnant au gaz d'essence, au gaz butane. ⇒ Butagaz, Camping-gaz (marques déposées).
2 Le matin, il apprêtait lui-même son café sur un réchaud de tôle, qui restait toujours dans l'angle noir de sa cheminée (…)
Balzac, Gobseck, Pl., t. II, p. 626.
➪ tableau Noms d'appareils.
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II (1869). Hortic. Fumier chaud et pressé destiné à réchauffer les couches (II., spécialt). — REM. Au XVIIIe s., on disait réchauf; cf. Brunot, H. L. F., t. VI, p. 266.
Encyclopédie Universelle. 2012.