renchérissement [ rɑ̃ʃerismɑ̃ ] n. m.
• 1283; de renchérir
♦ Hausse, augmentation de prix. Les femmes « causent, avec des voix plaintives, du renchérissement des denrées » (Goncourt).
⊗ CONTR. Baisse.
● renchérissement nom masculin Augmentation de prix, hausse du coût de la vie.
renchérissement
n. m. Hausse de prix.
⇒RENCHÉRISSEMENT, subst. masc.
A. — Augmentation de prix, hausse. Anton. baisse. Renchérissement du prix des terrains, des denrées. Elle (...) déplorait avec la contre-maître le renchérissement des haricots, ces légumes qui sont si gourmands de beurre! (HUYSMANS, Sœurs Vatard, 1879, p. 102). Le renchérissement de la vie n'allait pas tarder à produire les mêmes effets que la disette et à remettre en mouvement les masses populaires relativement assoupies (LEFEBVRE, Révol. fr., 1963, p. 179).
B. — Au fig. Action de renchérir (sur quelqu'un/sur quelque chose); p. méton., résultat de cette action. La doctrine de Fénelon, dégagée (...) de quelques renchérissements particuliers à sa manière de sentir et d'écrire, n'est autre que la doctrine chrétienne dans sa plus spirituelle vivacité (SAINTE-BEUVE, Caus. lundi, t. 10, 1854, p. 30). La philosophie est pour nous méditation du oui, et non point renchérissement hargneux sur le non (RICŒUR, Philos. volonté, 1949, p. 419). V. effilocher A ex. de Colette.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1740. Étymol. et Hist. 1260 renchirissemenz (Chambly, A.N. J 385, Dufour, Sit. fin. de la Pic. ds GDF. Compl.); 1283 renchierissement (PHILIPPE DE BEAUMANOIR, Coutumes Beauvaisis, éd. A. Salmon, § 1138). Dér. de renchérir; suff. -ment1. Fréq. abs. littér.:28.
renchérissement [ʀɑ̃ʃeʀismɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1283; de renchérir.
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♦ Hausse, augmentation de prix (→ Famine, cit. 2).
0 Dans la rue Saint-Jacques, les femmes, par groupes de deux ou trois, causent, avec des voix plaintives, du renchérissement des denrées.
Ed. et J. de Goncourt, Journal, 25 sept. 1870, t. IV, p. 46.
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CONTR. Avilissement; baisse.
Encyclopédie Universelle. 2012.