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ronflement

ronflement [ rɔ̃fləmɑ̃ ] n. m.
• 1596; de ronfler
1Respiration bruyante du nez qui se fait entendre parfois pendant le sommeil; bruit nasal et rythmé de cette respiration. « les ronflements des hommes écrasés par la fatigue et le vin » (Mac Orlan).
2Bruit sourd et continu, plus ou moins semblable au ronflement d'un dormeur. ronron, ronronnement, vrombissement. Le ronflement d'un moteur, d'un poêle, d'un avion, d'un orgue.

ronflement nom masculin Respiration bruyante du nez pendant le sommeil ; bruit que l'on fait en ronflant. Sonorité sourde et prolongée.

ronflement
n. m.
d1./d Bruit produit par une personne qui ronfle.
d2./d Bruit d'une chose qui ronfle.

⇒RONFLEMENT, subst. masc.
A. — Bruit produit à l'inspiration et parfois à l'expiration, pendant le sommeil, par certains individus. Omer se blottit, ferma les yeux, entre les ronflements paisibles du bonnetier et de son épouse (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 325). Rien de bien agréable au ronflement d'un homme. Le bruit du dormeur est aussi celui de l'agonisant. Rien ne distingue à vrai dire le ronflement du râle; l'a-t-on bien remarqué? (SCHAEFFER, Rech. mus. concr., 1952, p. 57).
P. anal. Quand il parle patrie, (...) il a un ronflement de gorge, presque un roucoulement (RENARD, Journal, 1891, p. 86).
B. — P. anal.
1. Bruit sourd et régulier qui évoque le ronflement d'un dormeur. Synon. ronronnement, vrombissement. Ronflement du feu, de la mer, d'un moteur, d'un tambour. Au milieu du ronflement égal et continu produit par les coups de canon, il lui semblait entendre des décharges beaucoup plus voisines (STENDHAL, Chartreuse, 1839, p. 43). À la sortie de la messe, le ronflement des orgues éteint et les femmes chassées vers leurs cuisines (PEYRÉ, Mattherhorn, 1939, p. 188).
2. ÉLECTRON. Vibration parasite à basse fréquence de la membrane d'un haut-parleur. Seuls sont (...) exempts de ronflement les appareils auxquels l'énergie électrique est fournie (...) sous forme de courant continu (ARNAUD 1966).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1. 1553 « bruit que fait un cheval par les narines quand il a peur » (Bible, impr. Gérard, Jér. 18, 16, d'apr. FEW t. 10, p. 470a); 2. 1596 « bruit qu'on fait en ronflant » (HULSIUS, ibid.); 3. 1555 « bruit d'un instrument à cordes » (P. BELON, Nature oyseaux, 49, d'apr. H. VAGANAY ds Rom. Forsch. t. 32, p. 155: le ronflement des nerfs d'animaux... sur divers instruments de musique). Dér. de ronfler; suff. -(e)ment1. Fréq. abs. littér.:309. Fréq. rel. littér.:XIXe s.: a) 89, b) 579; XXe s.: a) 798, b) 446.

ronflement [ʀɔ̃fləmɑ̃] n. m.
ÉTYM. 1596; « bruit que fait un cheval par les narines quand il a peur », 1553; de ronfler.
1 Respiration bruyante due, pendant le sommeil, à la vibration du voile du palais au cours de l'inspiration du dormeur.
1 Un quart d'heure plus tard, la chambrée sonore amplifiait les ronflements des hommes écrasés par la fatigue et le vin qu'ils avaient bu en cours de route malgré la surveillance du sergent.
P. Mac Orlan, la Bandera, IV.
2 (1690). Bruit continu, sourd et régulier, plus ou moins semblable. Ronron, ronronnement, vrombissement. || Le ronflement d'un moteur, d'un poêle, d'un avion, d'un orgue.
2 Au milieu du grand silence, on entendait le ronflement lointain de la batteuse à vapeur, qui ne cessait pas.
Zola, la Terre, III, VI.
Spécialt. Bruit parasite produit par une chaîne électro-acoustique, généralement dû à l'introduction du courant du réseau électrique dans la chaîne de reproduction sonore.

Encyclopédie Universelle. 2012.