rubanier, ière [ rybanje, jɛr ] n. et adj.
• 1387; de ruban
1 ♦ Fabricant, marchand en gros de rubans.
2 ♦ Adj. (1839) Relatif à la fabrication des rubans. Industrie rubanière. ⇒ rubanerie.
3 ♦ N. m. Ruban d'eau.
● rubanier nom masculin Plante des marais à souche fibreuse, à feuilles rubanées, aux fleurs en capitules globuleux, voisine du roseau-massue. (Nom générique sparganium.) ● rubanier, rubanière adjectif Relatif à la fabrication, à la vente des rubans. ● rubanier, rubanière nom Tisseur au métier mécanique réalisant des rubans.
⇒RUBANIER, -IÈRE, adj. et subst.
A. — [Corresp. à ruban A]
1. Adj. Qui concerne la fabrication, le commerce des rubans. Bientôt les demandes, toujours plus considérables, portèrent l'industrie rubanière à un degré de splendeur qu'elle n'avait jamais atteint (Comm. t. 2 1839, p. 1967).
2. Subst. Personne qui fabrique ou qui vend des rubans. Les premiers statuts relatifs à la profession de rubanier datent de 1403 (CHESN. t. 2 1858). Dès la fin de l'Ancien Régime (...) il y avait moins de 4 000 rubanniers dans la vallée du Gier (Y. LEQUIN, Les Ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914), t. 1, 1977, p. 31).
— En appos. Les statuts des ouvriers rubaniers (J.-A. DE LA TOUR-VARAN, Notice stat. industr. sur la ville de Saint-Étienne et son arrondissement, 1851, p. 57).
B. — Subst. masc., BOT. [Corresp. à ruban B 1 c] Plante aquatique de la famille des Typhacées (dér. s.v. typha) qui se caractérise par des feuilles longues et étroites. Synon. ruban d'eau, sparganier. Marécage encombré de rubaniers et de roseaux (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 71). V. ache1 ex. 2.
Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1718. Y. LEQUIN, loc. cit.: rubannier. Étymol. et Hist. 1. a) 1387 subst. masc. « fabricant, marchand de rubans » (DOUËT D'ARCQ, Comptes de l'argenterie des rois de France, p. 146 ds GDF. Compl.: rubannier); b) 1839 industrie rubanière (Comm., loc. cit.); 2. 1803 « ruban d'eau » (WAILLY Vocab.). Dér. de ruban; suff. -ier. Bbg. GEORGE (K.E.M.). Les Désignations du tisserand dans le dom. gallo-roman. Tübingen, 1979, p. 78. — QUEM. DDL t. 5.
], fém. [-]. Att. ds Ac. dep. 1718. Y. LEQUIN, loc. cit.: rubannier. Étymol. et Hist. 1. a) 1387 subst. masc. « fabricant, marchand de rubans » (DOUËT D'ARCQ, Comptes de l'argenterie des rois de France, p. 146 ds GDF. Compl.: rubannier); b) 1839 industrie rubanière (Comm., loc. cit.); 2. 1803 « ruban d'eau » (WAILLY Vocab.). Dér. de ruban; suff. -ier. Bbg. GEORGE (K.E.M.). Les Désignations du tisserand dans le dom. gallo-roman. Tübingen, 1979, p. 78. — QUEM. DDL t. 5.
1. rubanier, ière [ʀybanje, jɛʀ] adj. et n.
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II N. Fabricant, marchand en gros de rubans. — Par appos. || Les maîtres tissutiers et rubaniers.
➪ tableau Noms de métiers.
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2. rubanier [ʀybanje] n. m.
ÉTYM. 1803; de ruban, figuré.
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♦ Plante angiosperme dicotylédone dioïque (Sparganiacées), aquatique ou marécageuse, à feuilles rubanées, et dont les fleurs forment des boules ornementales. Syn. : ruban (2.) d'eau; sparganium.
Encyclopédie Universelle. 2012.