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self-induction

self-induction [ sɛlfɛ̃dyksjɔ̃ ] n. f.
• 1881; de self et induction
Anglic. Phys. Propriété d'un courant électrique en vertu de laquelle il tend à s'opposer à un changement de son intensité. Coefficient de self-induction. inductance.

self-induction, self-inductions nom féminin Synonyme de auto-induction. ● self-induction, self-inductions (expressions) nom féminin Coefficient de self-induction, synonyme de auto-inductance. ● self-induction, self-inductions (synonymes) nom féminin Coefficient de self-induction
Synonymes :
- auto-inductance
Synonymes :
- auto-induction

self-induction
n. f. ELECTR Syn. (off. déconseillé) de auto-induction. Des self-inductions.

⇒SELF-INDUCTION, subst. fém.
ÉLECTR., anglicisme. Synon. de induction propre. Bobine de self-induction; variations de la self-induction; réduire la self-induction. [Un wattmètre] d'une grande résistance et d'une faible self-induction, de telle sorte que sa constante de temps (dépendant de l'enroulement de fil fin) ne dépasse guère un dix-millième de seconde (HATON DE LA GOUPILLIÈRE, Exploitation mines, 1905, p. 593). L'unité de self-induction est le henry (ARNAUD 1966). V. shunt A ex. de Turpain.
Coefficient de self-induction. Synon. de self-inductance. [W. Thomson] démontre que l'énergie électromagnétique d'un circuit parcouru par un courant i est (1/2) Li2, L étant le coefficient de self-induction qui se trouve ainsi défini énergétiquement (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 232).
Rem. Var. self induction: Une ligne télégraphique, comme tout circuit électrique, présente de la résistance, de la capacité et de la self induction (A. LECLERC, p. 130). Le coefficient de self induction de la bobine (Gds cour. pensée math., 1948, p. 414).
REM. Self, subst. fém., électr., anglicisme. a) Synon. de self-induction. Bobine de self. La self élevée de la sonnerie [d'un téléphone] empêche les courants téléphoniques à fréquence élevée de passer le circuit d'appel (A. LECLERC, Télégr. et téléph., 1924, p. 252). La capacité du condensateur, (...) la résistance et (...) la self du circuit (Hist. gén. sc., , t. 3, vol. 1, 1961, p. 232). V. shunter A ex. de A. Leclerc. b) Bobine de self-induction. Dans les appareils [de T.S.F. bon marché], la self d'antenne est (...) constituée par une bobine de fil de cuivre le long de laquelle se déplace un curseur (COUSTET, T.S.F. prat., 1924, p. 100). Un circuit de sonnerie monté avec un condensateur et une self (A. LECLERC, Télégr. et téléph., 1924, p. 234).
Prononc.:[]. Étymol. et Hist. 1881 (L'Électricien, 15 mai, 145 ds HÖFLER Anglic.); 1884 p. ell. de induction, self subst. fém. (ibid., 3 mars, 148, ibid.); 1894 self subst. fém. « bobine de self » (ibid., 28 juill., 65b, ibid.); 1921 self subst. masc. « id. » (WARCOLLIER, Télépathie, p. 290). Empr. à l'angl. sef-induction att. dep. 1865 (MAXWELL ds NED Suppl.2, v. aussi NED), comp. de induction, issu du fr. induction et att. dep. 1812 comme terme d'électr. (NED), et de self- élém. préf. (v. self-control).

self-induction [sɛlfɛ̃dyksjɔ̃] n. f.
ÉTYM. 1882; de self-, et induction.
Anglicisme, physique.
1 Self-induction (phys.) : propriété d'un courant électrique en vertu de laquelle il tend à s'opposer à un changement quelconque de son intensité. || Coefficient de self-inductance ou de self-induction : rapport de la force électromotrice à la vitesse de variation de l'intensité du courant (unité de mesure, le Henry).
2 Self n. f. (1904). a Self-induction. || Phénomènes de self. || Bobines de self, produisant un courant de self-induction.
b Bobine de self. || Une self antiparasite, une self d'arrêt. || Une self de sortie. || Une self double.Dispositif comportant des bobines de self :
0 Dans la cabine de télégraphie, Gouédic, dépoitraillé, se livrait à un travail dérisoire : il alignait sur sa table les bobines des selfs, des vis minuscules, tout un démontage que le roulis bouleversait.
Roger Vercel, Remorques, p. 104.

Encyclopédie Universelle. 2012.