solin [ sɔlɛ̃ ] n. m.
• 1348; de 2. sole
♦ Techn. Espace compris entre deux solives. — Petite bande d'enduit permettant de raccorder les surfaces situées sur des plans différents, de combler les vides, d'assurer une étanchéité.
● solin nom masculin (de sole 1) Filet de mortier ou d'un autre matériau protégeant une rive de toiture. Bande de métal ou de mortier bouchant un vide ou garnissant la jonction de deux plans, par exemple au droit d'une souche de cheminée.
solin
n. m. CONSTR Garnissage en plâtre ou en mortier destiné à combler un espace vide, à raccorder deux surfaces, à assurer l'étanchéité d'un joint.
⇒SOLIN, subst. masc.
BÂTIMENT
A. — CHARPENT., rare. ,,Espace compris entre deux solives`` (FOREST. Métall. 1977).
B. — MAÇONNERIE
1. Bande d'enduit en plâtre ou en un autre matériau, destinée à raccorder des surfaces situées sur des plans différents et à boucher certains vides. Solin de mortier, de mastic (RAUC Bât. 1983). D'une solive à l'autre on pose des bardeaux (...) ou des roseaux, et l'on fait une aire de plâtre ou de torchis avec solins (...) le long des lambourdes (VIOLLET-LE-DUC, Archit., 1872, p. 362).
2. Enduit en plâtre ou en maçonnerie fait le long d'un pignon pour joindre et retenir les premières tuiles et assurer l'étanchéité de la couverture. [La maison] est de chair poreuse et de caractère complaisant. Sous les voliges, sur les solins de crête, à l'aisselle des cheminées, les passereaux font leurs nids (GENEVOIX, Rroû, 1931, p. 81).
♦ Bande de solin. Bavette de métal, garnie d'un filet de plâtre, fixée à la jonction d'un toit et d'un mur plus élevé pour assurer l'étanchéité de la couverture; bavette scellée à la base des cheminées, des conduits d'aération d'un toit. Le solin en plâtre est fait sur la partie supérieure de la bande de solin en zinc (ROBINOT, Vérif., métré et prat. trav. bât., t. 4, 1928, p. 92).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1. 1329 soulin « soubassement d'une construction » (Actes normands de la Chambre des Comptes sous Philippe de Valois, p. 17 ds IGLF); 1512 solin (Reg. Habacuc de Corbie, 13, f ° 132 ds DU CANGE, s.v. solinum3); 2. 1676 « enduit de plâtre qui bouche les intervalles des solives » (FÉLIBIEN). 1 subst. d'un adj. lat. solinus, dér. de solum (sol1), sur le modèle de petrinus (d'où ca 1140 perrin adj. « de marbre », Pèlerinage Charlemagne, éd. G. Favati, 631), dér. de petra (pierre). V. Romania t. 67, pp. 366-367. 2 peut-être même mot que l'a. fr. soulin, ou plus vraisemblablement dér., à l'aide du suff. -in, de sole2.
solin [sɔlɛ̃] n. m.
ÉTYM. 1318, « soubassement d'une construction »; de 2. sole.
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♦ Technique.
1 Espace compris entre deux solives.
2 (1876). Petite bande d'enduit en plâtre permettant de raccorder les surfaces situées sur des plans différents; bourrelet de mortier ou de plâtre disposé à la jointure du toit et du mur (notamment pour empêcher les infiltrations).
Encyclopédie Universelle. 2012.