soue [ su ] n. f.
• 1823; a. mot dial.; lat. médiév. sutis, du gaul.
♦ Agric. ou région. Étable à cochons (⇒ abri).
⊗ HOM. Sou, soûl, sous.
● soue nom féminin (mot régional, du bas latin sutis) Vieux. Étable pour les porcs. ● soue (homonymes) nom féminin (mot régional, du bas latin sutis) saoul adjectif saoul nom masculin singulier sou nom masculin soûl adjectif soûl nom masculin singulier sous préposition
soue
n. f. Bâtiment où l'on abrite les porcs.
|| (Québec) Fig., péjor. Soue ou soue à cochons: lieu (maison, local, etc.) très sale. Chez lui, c'est une vraie soue à cochons.
⇒SOUE, subst. fém.
,,Étable à porcs, composée d'une partie abritée par un toit et d'une petite cour`` (FÉN. 1970). De là, on était juste en face des Gardettes, vers ce côté des soues, Olivier était à nettoyer les porcs (GIONO, Gd troupeau, 1931, p. 62). Mais aussitôt reviennent les bruits tranquilles et familiers (...) le verrat qui groume dans la soue (GENEVOIX, Laframboise, 1942, p. 83). P. métaph. Entre, puisque tu as tellement envie de connaître ma soue (H. BAZIN, Lève-toi, 1952, p. 132).
REM. Souette, subst. fém., hapax. Intrépide pour s'en aller inspecter les écuries, les étables, même les souettes (LA VARENDE, Gentilsh., 1948, p. 16).
Prononc.:[su]. Étymol. et Hist. Ca 1210 soit (GUIOT DE PROVINS, Bible, éd. J. Orr, 1234; var. ms. A sot); 1er quart du XIIIe s. seu (Cortois d'Arras, éd. E. Faral, 480); 1582 bourg. sou (TABOUROT, Bigarrures, I, 19 ds HUG.); 1823 soue (d'apr. ROB. 1985); 1834 soue (BOISTE). Mot région. largement répandu aussi bien dans l'Ouest (normand, angevin, saintongeais) que dans l'Est (champenois, franc-comtois, bourguignon) et aussi en fr.-prov. et en occit., qui représente le gaul. - « toit à porcs ». Il apparaît dans la Loi salique et dans qq. formules mérov. sous la forme ou (THOMAS (A.), Essais, pp. 385-386; FEW t. 12, p. 479). Bbg. DAUZAT Ling. fr. 1946, p. 314. — VITU (A.). Le Jargon du XVe s. Genève, 1977, pp. 506-507.
soue [su] n. f.
ÉTYM. 1823; anc. mot dial.; lat. médiéval sutis, mot gaulois.
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0 J'allai voir Marthe que je trouvai en train de nourrir de beaux spécimens de la race craonnaise (…) de jeunes cochons dits couards (…).
Elle rit, en repoussant la porte de la soue (…)
Hervé Bazin, Cri de la chouette, p. 233.
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HOM. Sou, soûl, sous.
Encyclopédie Universelle. 2012.