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• 1791; de sous- et chef

n. m. Personne qui vient immédiatement après celle qui a le titre de chef.

|| (Afr. subsah.) HIST Dans le Rwanda et le Burundi anciens, responsable d'une sous-chefferie. Des sous-chefs.

⇒SOUS-CHEF, subst. masc.

A. — 1. Dans certaines hiérarchies, notamment administratives et professionnelles, personne dont le grade est immédiatement inférieur à celui de chef, et dont la fonction est de seconder le chef, ou de le suppléer, en cas de besoin. Être nommé sous-chef; place, poste de sous-chef. Je me trouve dans la nécessité de vous demander, comme une grâce personnelle, la promotion d'un de mes sous-chefs au grade de chef de bureau, et sa nomination d'officier dans la Légion (BALZAC, Cous. Bette, 1846, p. 270). Mais une amertume gâtait toujours ses satisfactions d'employé: l'accès des commissaires de marine, des ferblantiers, comme on disait à cause de leurs galons d'argent, aux emplois de sous-chef et de chef (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, En fam., 1881, p. 340). V. chef ex. 2.

— [Suivi d'un compl. déterminatif introduit par de spécifiant le domaine d'activité] Sous-chef de bureau; sous-chef de musique; sous-chef de rayon. Le sous-chef de la Préfecture, chargé des mercuriales, avait ordonné que l'on fit à l'instant la provision de M. le préfet (STENDHAL, L. Leuwen, t. 1, 1835, p. 95). Le sous-chef du ravitaillement gouvernemental était de ceux qui se reconnaissent au regard (GIRAUDOUX, Siegfried et Lim., 1922, p. 252).

— [Suivi d'un compl. déterminatif introduit par à spécifiant l'administration de rattachement] Sous-chef aux Finances. Elle fréquenta les bureaux du ministère, et l'on croit que, sollicitée par un sous-chef aux beaux-arts, elle céda de très bonne grâce (FRANCE, Hist. comique, 1903, p. 311).

Rem. À propos d'une femme, on dit le sous-chef (Lar. Lang. fr.) ou la sous-chef (ROB. 1985).

2. Spécialement

a) CH. DE FER. Sous-chef de gare. Agent chargé des fonctions de chef de sécurité et de la direction des chantiers dans des établissements plus ou moins importants, pouvant suppléer un chef de gare, le cas échéant (d'apr. Mét. 1955). Je suis cheminot, oui, sous-chef de gare (H. BAZIN, Vipère, 1948, p. 224).

b) DÉFENSE

— ARTILL. [Avant 1914] Sous-officier du grade de maréchal-des-logis, spécialiste de la comptabilité et de l'entretien du matériel d'artillerie (sous-chef mécanicien) ou des munitions (sous-chef artificier) (d'apr. Lar. 20^e). Les sous-chefs portaient deux galons d'or sur une manche et rien sur l'autre (...) l'on dit actuellement maréchal des logis mécanicien, maréchal des logis artificier (Lar. 20^e).

— ADMIN. MILIT. Sous-chef d'état-major (de l'armée). Officier du grade immédiatement inférieur à celui de chef d'état-major, collaborateur d'un officier supérieur ou d'un général. Ensuite, pour les Russes le général Souslaparov, pour les Français le général Sevez sous-chef d'état-major de la Défense nationale, — Juin étant à San Francisco, — apposent leur signature (DE GAULLE, Mém. guerre, 1959, p. 177).

B. — ADMIN. Fonctionnaire supérieur attaché à la Cour des comptes. (Dict. XX^e s.).

Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835, s.v. sous, ensuite vedette autonome. Étymol. et Hist. 1791 sous-chefs d'administration (Réimpression de l'anc. Moniteur, IX, 153b ds Z. fr. Spr. Lit. t. 35, p. 145). Dér. de chef; préf. sous-. Fréq. abs. littér.:230. Fréq. rel. littér.:XIX^e s.: a) 184, b) 127; XX^e s.: a) 904, b) 208.

sous-chef [suʃɛf] n. m.

ÉTYM. 1771; de sous-, et chef.

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♦ Personne qui vient immédiatement après le chef dans certaines hiérarchies. || Sous-chef de bureau; sous-chef de dépôt, de magasin; sous-chef de gare (→ 2. Prime, cit. 2). || Place (→ 1. Manœuvre, cit. 8), poste de sous-chef (→ Piétiner, cit. 3). — Au plur. || Des sous-chefs. — REM. Sous-chef, comme chef, se dit aussi des femmes. || Elle est sous-chef. — Au fém. || La sous-chef.