ténia [ tenja ] n. m. VAR. tænia ♦ Ver plathelminthe (cestodes), parasite de l'intestin des mammifères, au corps formé d'un grand nombre d'anneaux plats, muni de ventouses ou de crochets de fixation. ⇒ bothriocéphale. Le ténia de l'homme, ou ver solitaire, est long de 4 à 12 mètres. Anneau du ténia. ⇒ cucurbitain. Ténia du chien (⇒ échinocoque) , du mouton (⇒ cénure) .
● ténia ou tænia nom masculin (latin tœnia, du grec tainia, bandeau) Ver plat (classe des cestodes) parasite des mammifères, tel que Tænia saginata et T. solium, parasites à l'état adulte de l'intestin de l'homme, provoquant la téniase. ● ténia ou tænia (difficultés) nom masculin (latin tœnia, du grec tainia, bandeau) Orthographe Les deux formes sont correctes. La forme francisée avec é, ténia, est beaucoup plus fréquente que la forme latine tænia. - Plur. : des ténias, des tænias. ● ténia ou tænia (synonymes) nom masculin (latin tœnia, du grec tainia, bandeau) Ver plat (classe des cestodes) parasite des mammifères, tel que...
Synonymes :
ténia, taenia ou taenia
n. m. Ver plat (plathelminthe) cestode (genre Taenia), parasite de l'homme et des vertébrés.
Encycl. Le ténia armé ou ver solitaire (Taenia solium), transmis par la viande de porc, parasite l'homme; il mesure de 2 à 6 m de long; sa tête (scolex) porte 4 ventouses et une double couronne de crochets, par lesquels il s'accroche à la paroi de l'intestin grêle. Le ténia inerme (Taenia saginata), transmis par la viande de boeuf, est plus fréquent chez l'homme; il mesure de 3 à 8 m de long et sa tête n'a pas de crochets.
⇒TÉNIA, subst. masc.
PARASITOL. Ver plat et segmenté de l'ordre des Cestodes, qui vit en parasite dans l'intestin de l'homme et de certains mammifères. Quant au ver lui-même nous rappellerons seulement sa dénomination d'ailleurs erronée de: ver solitaire. Les ténias occasionnent des accidents surtout chez le chien, parfois chez le chat, rarement chez l'homme et le porc (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 70). V. cysticerque ex. de Macaigne, échinocoque ex. de Garcin.
♦ Ténia armé. Ténia dont la tête est pourvue de ventouses et de crochets. Les œufs du ténia armé sont doués d'une grande vitalité (DÉVÉ ds Nouv. Traité Méd. fasc. 5, 1 1924, p. 336).
♦ Ténia inerme. Ténia dont la tête est dépourvue de crochets. (Ds Méd. 1966, Lar. Méd. t. 3 1972, Méd. Biol. t. 3 1972).
— P. métaph. La lampe avait changé: Mme Frontenac avait acquis un modèle nouveau (...): une colonne d'albâtre supportait le réservoir de cristal où la mèche, large ténia, baignait dans le pétrole (MAURIAC, Myst. Frontenac, 1933, p. 12). On les distinguait tous [les lacets de la route], un par un: ténia bleuâtre et plat, poli par les pneumatiques (LA VARENDE, Gentilsh., 1948, p. 53).
Prononc. et Orth.:[tenja]. Ac. 1762-1835: ténia; 1878, 1935: ténia, taenia (id. ds LITTRÉ, Lar. Lang. fr., ROB. 1985). Prop. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971, p. 244: un ténia plur. des ténias. Étymol. et Hist. XVe s. [date ms.] tynia (Traité de fauconnerie trad. d'Albert le Grand, éd. H. Martin-Dairvault ds Cabinet de Vénerie, VI, p. 71); 1721 taenia (Trév.); 1778 ténia (Ac.). Mot lat. taenia, -ae « id. », propr. « bandelette », du gr. de même sens. Fréq. abs. littér.:22.
DÉR. Téniasis, subst. masc., pathol. Ensemble des troubles provoqués par la présence du ténia dans l'organisme. Chez le chien, qui paie le plus lourd tribut au téniasis, la présence des parasites passe souvent inaperçue quand l'infestation est légère (GARCIN, Guide vétér., 1944, p. 70). — [tenjazis]. — 1re attest. 1924, supra; dér. sav. de ténia d'apr. psoriasis; cf. l'angl. taeniasis « id. » dep. 1896 ds NED Suppl.2.
ténia ou tænia [tenja] n. m.
ÉTYM. 1764, ténia; tœnia, XIXe; tœnia, v. 1560; tynia, XVe; empr. lat. tœnia, grec tainia, proprt « bandelette ».
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♦ Ver plathelminthe (Cestodes) au corps formé d'un grand nombre d'anneaux plats nommés proglottis, issus par prolifération d'un premier élément, le scolex (dit « tête »), muni de ventouses ou de crochets de fixation, et qui comprend plusieurs espèces parasites de l'homme et des animaux supérieurs. ⇒ Bothriocéphale. — REM. Dans les noms lat. de variétés, on emploie l'orthographe tænia. — Le ténia de l'homme ou ver solitaire, long de 3 à 6 mètres, vit dans l'intestin, après avoir eu comme hôte intermédiaire le bœuf (tænia saginata) ou le porc (tænia solium), où sa larve s'est enkystée (⇒ Cysticerque; ladre, ladrerie). || Remède contre le ténia. ⇒ Ténifuge. — L'échinocoque (tænia echinococus), ténia de petite taille (6 mm) qui vit dans l'intestin du chat, du chien et dont la larve (⇒ Hydatide) est parasite des mammifères, notamment de l'homme. — Ténia du mouton (tænia cœnurus), dont la larve (⇒ Cénure) est parasite de l'encéphale (⇒ Tournis).
0 Non… ! la vie du tænia est horrible… j'admets… je lui pardonne tout… ! s'il migre de notre ampoule rectale, il ne peut (…) finir qu'en tinette… rares fois privilégié, en solution 5 p. 100 formol (…)
Céline, Rigodon, p. 136.
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DÉR. Ténifuge.
Encyclopédie Universelle. 2012.