typographe [ tipɔgraf ] n. ♦ Professionnel qui exerce une des spécialités de la typographie (metteur en pages, imposeur, minerviste...). Spécialt Compositeur à la main. « Le journaliste souhaiterait au moins quelques heures de plus [...] mais déjà les typographes réclament sa copie » (Maurois). — Abrév. fam. (1859) TYPO ( fém. typote , en arg. de métier ). Les typos.
● typographe nom Ouvrier(ère) capable de composer, à l'aide de caractères mobiles, les textes destinés à l'impression et d'effectuer la mise en pages. (Abréviation familière : typo.)
typographe
n. Professionnel de la typographie.
|| Spécial. Ouvrier qui compose à la main, avec des caractères mobiles.
⇒TYPOGRAPHE, subst.
IMPR. Professionnel(le) de la typographie et, en partic., compositeur à la main (abrév. typo). Le typographe, que l'on rencontrait encore au temps des Estienne, est devenu presque une abstraction. L'emploi des femmes pour la composition des caractères a frappé au cœur cette noble industrie, et en a consommé l'avilissement (PROUDHON, Syst. contrad. écon., t. 1, 1846, p. 112). Au point de vue de la hiérarchie, les typographes peuvent être rangés sous trois catégories: le prote, le metteur en pages et le paquetier (BOUTMY Typogr. 1874, p. 9). V. imprimer ex. 2.
— En appos. avec valeur d'adj. Henri Leneveux, ouvrier typographe, écrit dans la Propagande de l'instruction (CACÉRÈS, Hist. éduc. pop., 1964, p. 31).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1554 tipographe « compositeur d'imprimerie » (BELLEFOREST, Ode ds la Cosmogr. du Levant de Thevet, p. 10, éd. 1556 ds GDF. Compl., v. aussi WOLF (L.) Buchdruck, p. 215). Formé du gr. 
« marque, empreinte, caractère gravé » (v. type et typo-) et 
« j'écris » (v. graphe-); cf. le lat. typographus (1488, MORTET, Les Origines et les débuts de l'imprimerie, p. 34; 1519, Lettre d'Erasme ds WOLF, loc. cit.; 1518 ds LATHAM). Fréq. abs. littér.:41.
]. Att. ds Ac. dep. 1798. Étymol. et Hist. 1554 tipographe « compositeur d'imprimerie » (BELLEFOREST, Ode ds la Cosmogr. du Levant de Thevet, p. 10, éd. 1556 ds GDF. Compl., v. aussi WOLF (L.) Buchdruck, p. 215). Formé du gr. « marque, empreinte, caractère gravé » (v. type et typo-) et « j'écris » (v. graphe-); cf. le lat. typographus (1488, MORTET, Les Origines et les débuts de l'imprimerie, p. 34; 1519, Lettre d'Erasme ds WOLF, loc. cit.; 1518 ds LATHAM). Fréq. abs. littér.:41.
typographe [tipɔgʀaf] n.
ÉTYM. 1594; tipographe, 1554; de typo-, et -graphe.
❖
♦ Professionnel qui exerce une des spécialités de la typographie. ⇒ Imprimeur (metteur en pages, imposeur, minerviste…). → Savant, cit. 3. || Les typographes réclament la copie (cit. 5). — Spécialt. Compositeur à la main. ⇒ Paquetier. — Par appos. || Ouvrier typographe. — Abrév. fam. || Un typo, une typote. ⇒ Typo.
➪ tableau Noms de métiers.
Encyclopédie Universelle. 2012.