sténose [ stenoz ] n. f.
• 1823; gr. stenôsis
♦ Pathol. Rétrécissement d'un canal ou d'un orifice. Sténose du pylore. Sténose mitrale. Traitement des sténoses artérielles. ⇒ angioplastie.
● sténose nom féminin (grec stenôsis, de stenoûn, rétrécir) Rétrécissement pathologique, congénital ou acquis, du calibre d'un organe, d'un canal ou d'un vaisseau. ● sténose (expressions) nom féminin (grec stenôsis, de stenoûn, rétrécir) Sténose génito-urinaire, rétrécissement pathologique d'un orifice (méat urétral ou urétéral, col vésical) ou d'un canal (urètre, uretère, canal déférent) de l'appareil génital ou urinaire. Sténose des voies aériennes, rétrécissement congénital ou acquis (par compression ou infiltration des parois) survenant dans l'arbre respiratoire (bronches, trachée).
sténose
n. f. MED Rétrécissement pathologique d'un conduit, d'un orifice, d'un organe.
⇒STÉNOSE, subst. fém.
MÉD. Rétrécissement (congénital ou accidentel) d'un orifice. Sténose du thorax, du tissu pulmonaire; sténose mitrale, carotidienne. Certaines maladies telles que la sténose du pylore du nourrisson, l'ulcère et le cancer gastrique provoquent des vomissements répétés (STOCKER, Sel, 1949, p. 84). La rectoscopie montre une sténose serrée, dans laquelle ne peut pénétrer le tube explorateur. Un lavement baryté confirme le rétrécissement par des radiographies en série (QUILLET Méd. 1965, p. 173).
REM. Sténosage, subst. masc., industr. chim. Traitement au formol des fibres cellulosiques pour les durcir en les réduisant et les insolubiliser. (Dict. XXe s.).
Prononc.:[steno:z]. Étymol. et Hist. 1823 (Dict. des termes de méd., chir. par Béglin, Boisseau, Jourdan, Montgarny, Richard, Sanson et Duprey). Empr. au gr. « rétrécissement », dér. de « étroit, resserré ».
sténose [stenoz] n. f.
ÉTYM. 1823; grec stenôsis. → Sténo-.
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♦ Pathol. Rétrécissement d'un canal ou d'un orifice. || Sténose du pylore. || Sténose mitrale (des valvules mitrales du cœur). || Sténose carotidienne.
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DÉR. Sténosé.
Encyclopédie Universelle. 2012.