OISE
OISE
Juste avant Paris, la Seine reçoit en rive droite la Marne; un peu après Paris, de nouveau en rive droite lui arrive l’Oise, qui draine grâce à l’Aisne la plus grande surface réceptrice parmi les tributaires du fleuve: 17 000 km2. Si ce bassin excède d’un tiers celui de la Marne, ses apports sont du même ordre: 110 m3/s ou 6,5 l/s/km2 ou 205 mm seulement. La modestie du relief et de l’altitude explique la médiocrité de ces chiffres.
L’Oise, née en Belgique, à 223 mètres d’altitude, s’étire sur 330 km jusqu’à la cote 20 m. Elle suit une ondulation tectonique nord-est - sud-ouest, traverse le Crétacé (Thiérache) et plus longtemps les plateaux tertiaires du Bassin parisien. En amont de Compiègne, elle rencontre l’Aisne (7 940 km2), qui lui donne 65 m3/s, 1,6 fois plus qu’elle-même n’apporte.
Le régime est pluvial océanique avec de hautes eaux en janvier et en février et un creux en août. À cause de la platitude du lit, les grandes crues provoquent de graves inondations.
Oise
riv. de France (302 km); née en Belgique, elle se jette dans la Seine (r. dr.) peu après Paris.
— Dép.: 5 857 km²; 725 603 hab.; ch.-l. Beauvais . V. Picardie (Rég.).
Encyclopédie Universelle. 2012.