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• 1926; de 2. a- et politique

adj. Qui se situe en dehors de la lutte politique. Association apolitique.

⇒APOLITIQUE, adj.

[Se dit d'une pers. ou d'une association, d'un gouvernement, d'une attitude, etc.] Qui se place en dehors de la politique :

• 1. On ne s'étonnera pas que (...) l'Église aujourd'hui, non seulement insiste comme elle l'a toujours fait sur son indifférence à l'égard des diverses formes de gouvernement légitime, mais prenne elle-même une attitude de plus en plus apolitique ou plutôt supra-politique.

MARITAIN, Primauté du spirituel, 1927, p. 125.

• 2. « ... tu ne peux pas travailler à la fois à l'Espoir et dans un canard de droite, dit Henri sèchement.

— Il s'agit d'un hebdo purement littéraire.

— C'est ce qu'on dit toujours. Mais les types qui se déclarent apolitiques, ce sont des réactionnaires, fatalement ». Henri haussa les épaules : « Enfin, comment peux-tu espérer concilier nos idées et celles de Volange?

— Je ne me sens pas si loin de lui; je t'ai dit souvent que je partageais son mépris de la politique ... »

S. DE BEAUVOIR, Les Mandarins, 1954, p. 360.

Rem. 1. Attesté ds Lar. encyclop., QUILLET 1965, DUB. 2. 1^re attest. 1927, supra ex. 1; dér. de politique, préf. a-².

PRONONC. :[].

STAT. — Fréq. abs. littér. :8.

apolitique [apɔlitik] adj.

ÉTYM. 1926; de a- priv. (→ 2. a-), et politique.

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♦ Qui n'affiche aucune opinion politique, se tient en dehors de la lutte politique. || Le syndicat, la municipalité se déclare apolitique.

— C'est ce qu'on dit toujours. Mais les types qui se déclarent apolitiques, ce sont des réactionnaires, fatalement.

S. de Beauvoir, les Mandarins, p. 360.

♦ N. || Un, une apolitique.

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