astrologue [ astrɔlɔg ] n.
• XVe; lat. d'o. gr. astrologus
♦ Personne qui s'adonne à l'astrologie. ⇒ 1. augure, devin, 1. mage. Consulter une astrologue.
● astrologue nom Personne qui s'occupe d'astrologie. ● astrologue (synonymes) nom Personne qui s'occupe d' astrologie.
Synonymes :
- devin
- mage
astrologue
n. Personne qui pratique l'astrologie.
⇒ASTROLOGUE, subst. masc.
Celui qui connaît les règles de l'astrologie, qui sait établir une carte du ciel et en donner l'interprétation :
• 1. 10 octobre 1923. — Élisabeth s'adresse à Descartes comme sa pareille. Quelques années plus tôt, elle se serait adressée à un astrologue pour savoir son avenir, pour trouver son bonheur. Elle en attend quelque bonne recette, un moyen de conjurer le sort, un moyen de surmonter les mauvaises chances, afin que ses sœurs et elle soient reines.
BARRÈS, Mes cahiers, t. 14, 1923, p. 246.
• 2. ... les astrologues contemporains reviennent de plus en plus nombreux à la très ancienne théorie occultiste de la science des astres, à la théorie analogique qui voit entre les deux éléments précités une relation non point causale, mais d'un ordre que Jung appellerait celui de la synchronicité. Et de l'existence de ces relations analogiques, la parapsychologie, non plus qu'aucune autre science, au sens moderne de ce terme, ne saurait rendre compte.
R. AMADOU, La Parapsychologie, 1954, p. 297.
— Loc. proverbiale. Ce n'est pas un grand astrologue. Se dit d'un homme peu intelligent, peu habile :
• 3. On dit prov. d'un homme qui n'est pas fort habile en quelque profession que ce soit, qu'il n'est pas un grand astrologue.
J.-F. ROLLAND, Dict. du mauvais lang., 1813, p. 12.
SYNT. L'astrologue du roi, de la cour; les assertions, les prédictions des astrologues; consulter son astrologue; croire aux astrologues. — PARAD. Mage, occultiste, cabaliste, charlatan, devin, etc.
— Emploi adj., rare. Abbé astrologue, prêtres astrologues :
• 4. ... on compte parmi eux grand nombre d'excellents musiciens et de savants astronomes. Quelques-uns sont poètes et peintres, d'autres sont tellement adonnés à la chimie et à la physique qu'ils semblent, aux yeux du vulgaire, perpétuer les anciennes traditions des moines alchimistes et astrologues.
G. SAND, Lélia, 1833, p. 270.
PRONONC. :[].
ÉTYMOL. ET HIST. — 1. [XIVe s. J. Corbichon ds DELB. Rec. d'apr. DG]; 1511 « astronome » (LEMAIRE DE BELGES, Schismes et Conciles, Prologue ds HUG. : La belle Couronne stellifere et l'Aigle de Jupiter, qui sont clers luminaires celestes, fixes et immobiles, comme tesmoignent les Astrologues seront luisantes au firmament tant que le mode durera) — 1611, COTGR.; 2. 1532, 16 sept. « celui qui pratique l'astrologie judiciaire » (Avis reçus de Vienne, Nuremberg et Augsbourg, cité par CHARRIÈRE, Négociations de la France dans le Levant, t. 1, p. 227 ds Dict. hist. Ac. fr. : Gaurin, astrologue, a pronostiqué à l'empereur que dès le 1er jusqu'au 15 d'octobre il aura temps heureux de se combattre contre le Turc, principalement le 5 octobre).
Empr. au lat. astrologus, au sens 1, ENNIUS (Trag., 199 ds TLL s.v., 966, 82), au sens 2, CICÉRON (Div., 1, 12, ibid., 967, 44). Le lat. est empr. au gr. « astronome » (XÉNOPHON, Mém., 4, 2, 10 ds BAILLY), « astrologue » (EPICURE, ibid.).
STAT. — Fréq. abs. littér. :152.
BBG. — Bible 1912. — GOTTSCH. Redens. 1930, p. 244. — GOUG. Lang. pop. 1929, p. 53. — JAL 1848. — LE ROUX 1752. — NOTER-LÉC. 1912.
astrologue [astʀɔlɔg] n.
ÉTYM. XIVe; lat. astrologus, grec astrologos « astronome », puis « astrologue », de astron « astre », et -logos. → -logue.
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♦ Personne qui s'adonne à l'astrologie. ⇒ Astrologien (vx), astronome (1., vx); et aussi augure, cabaliste, devin, généthliaque, mage, magicien. || La baguette sidérale des anciens astrologues. || Consulter un astrologue (→ Parturition, cit. 0.1), croire aux astrologues.
1 Un astrologue un jour se laissa choir
Au fond d'un puits. On lui dit : « Pauvre bête,
Tandis qu'à peine à tes pieds tu peux voir,
Penses-tu lire au-dessus de ta tête ? »
La Fontaine, Fables, II, 13.
2 (…) les prédictions d'un astrologue (…)
Descartes (→ Alchimiste, cit. 1).
3 (…) que de deux astrologues consultés sur la vie d'un enfant et sur la saison, l'un dise que l'enfant vivra âge d'homme, l'autre non; que l'un annonce la pluie, et l'autre le beau temps, il est bien clair qu'il y en aura un prophète.
Voltaire, Dict. philosophique (→ Astrologie, cit. 3).
4 Rome alors était pleine d'astrologues et de diseurs de bonne aventure (…)
Diderot, Essai sur Claude et sur Néron.
5 Les astrologues n'avaient garde de rechercher une précision qui aurait rendu leur art impraticable; et ceux qui les consultaient, curieux qu'on leur dît l'avenir, étaient contents, pourvu qu'on leur prédît quelque chose.
Condillac, Traité des systèmes, 5.
6 Les dames de la cour de Catherine de Médicis n'eussent osé rien faire sans consulter quelque astrologue.
Thiers, Superstitions, XXII.
7 Je fais honnêtement l'astrologue, chose neuve. Je vous désigne du doigt ces grands signes du ciel, qui n'ont de sens que par le nom qui leur fut donné. Or ces métaphores sont pleines de sagesse.
Alain, Propos, 7 janv. 1933, Astrologie.
♦ ☑ Loc. (Vx). Ce n'est pas un grand astrologue : il n'est pas très intelligent.
♦ Par appos. || Un prêtre astrologue.
♦ En attribut. || Il, elle est astrologue.
REM. Les dict. donnent ce mot pour masculin, mais le fém. une astrologue est virtuel et normal.
Encyclopédie Universelle. 2012.