biquet, ette [ bikɛ, ɛt ] n.
• 1339; fém. 1570; de bique
♦ Fam. Petit de la bique. ⇒ 1. bicot, cabri, chevreau, chevrette. — T. d'affection Ne pleure plus ma biquette, mon biquet.
● biquet, biquette nom Petit de la bique, chevreau, chevrette. Familier. Terme d'affection. ● biquet, biquette (synonymes) nom Petit de la bique, chevreau, chevrette.
Synonymes :
- cabri
● biquet, biquette
adjectif
En Suisse, mignon, mignonne.
biquet, ette
n. Fam.
d1./d n. m. Petit de la chèvre.
d2./d n. f. Jeune chèvre.
I.
⇒BIQUET1, ETTE, subst.
A.— Fam. [Pour désigner un animal]
1. Au masc. Le petit d'une bique, d'une chèvre. Des chèvres avec leurs biquets (BOYLESVE, La Leçon d'amour dans un parc, 1902, p. 251). Synon. chevreau.
— P. ext., région et arg. (des jockeys). Biquet de quatre sous (G. ESNAULT, Notes complétant et rectifiant « Le Poilu tel qu'il se parle », 1956, p. 566).
2. Au fém. Petite chèvre :
• 1. Ces animaux [les chèvres d'Afrique] diffèrent beaucoup des nôtres (...) ils n'ont pas la physionomie espiègle et mutine de nos biquettes enjouées.
G. SAND, Un Hiver à Majorque, 1842, p. 163.
• 2. L'enfant ne profitait guère, (...); on dut le mettre au lait de chèvre. Sa mère crut faire remarque qu'il prenait plus volontiers le lait de la biquette grise de Dorothée.
POURRAT, Gaspard des montagnes, À la belle bergère, 1925, p. 104.
B.— [En parlant d'une pers.] Terme d'affection (surtout à l'égard d'un enfant). Mon biquet. Oui, vieux biquet, de samedi prochain en 8 je m'embarque par le chemin de fer (FLAUBERT, Correspondance, 1843, p. 30).
PRONONC. :[], fém. [-].
ÉTYMOL. ET HIST. — A.— Subst. masc. 1668 « petit de la bique » (LA FONT., IV, XV dans ROB.); d'où 1843 fam. vieux biquet (FLAUBERT, Correspondance, p. 142). B.— Subst. fém. 1842, supra ex. 1.
Dér. de bique étymol. 1; suff. -et, -ette [le mot biquette ne figure pas dans les tables de MARTY t. 2].
STAT. — Fréq. abs. littér. :5.
BBG. — SAIN. Sources t. 1 1972 [1925], p. 261; t. 2 1972 [1925], p. 92.
II.
⇒BIQUET2, subst. masc.
Trébuchet qui sert à peser l'or et l'argent.
Rem. Attesté dans la plupart des dict. généraux.
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. 1355 « sorte de support » (Lille, ap. LA FONS., Gloss. ms., Bibl. Amiens dans GDF. : Pour .I. reuwet de fier servant a un bicquet dont on se aida a saquier les entretoises); 1399 [et non 1339, DAUZAT 1968] « trébuchet » (Arch. JJ, 154, pièce 751 dans R. Hist. litt. Fr., t. 5, p. 293). Voir biquet1, biquet2 étant un ex. de la fréq. transpos. de la dénomination d'un animal à celle d'instruments techniques.
biquet, ette [bikɛ, ɛt] n.
ÉTYM. 1355, bicquet, techn., « support, petite “chèvre” »; sens 1., 1668, cit.; de bique.
❖
1 Petit de la bique. ⇒ (fam.) 1. Bicot, chevreau.
0 (La bique). Non sans dire à son Biquet :
— Gardez-vous, sur votre vie (…)
La Fontaine, Fables, IV, XV.
2 N. f. Fam. || Biquette : petite chèvre.
3 (1843, Flaubert). Terme d'affection à l'adresse d'un enfant. || Obéis à papa, mon biquet. || Viens, ma biquette.
Encyclopédie Universelle. 2012.