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camée

camée [ kame ] n. m.
• 1752; it. cameo camaïeu
1Pierre fine (agate, améthyste, onyx) sculptée en relief pour mettre en valeur ses couches diversement colorées. Camée monté en bague. « Émaux et Camées », poèmes de Th. Gautier. Profil de camée : profil régulier et bien dessiné.
2Peint. Grisaille imitant le camée. camaïeu.
⊗ CONTR. Intaille. ⊗ HOM. Camé, camer.

camée nom masculin (italien cameo) Pierre fine ciselée de façon à former une figure en relief (par opposition à l'intaille) et comportant ou non des couches superposées de couleurs différentes. (Les Romains, notamment, ont produit de remarquables camées en tirant parti des superpositions de tons de l'agate, de l'onyx, de la sardoine, etc.) ● camée (difficultés) nom masculin (italien cameo) Genre Masculin : un camée. Mot masculin à finale en -ée, comme apogée, lycée, musée, périnée, périgée, etc. ● camée (homonymes) nom masculin (italien cameo) camé adjectif et nomcamé, camée nom (de came 2) Populaire. Drogué. ● camé, camée (homonymes) nom (de came 2) camée nom masculin

camée
n. m. Pierre fine (onyx, agate, etc.) formée de couches de différentes couleurs et sculptée en relief, ou morceau de coquillage sculpté (V. casque, II, 1). Un camée monté en pendentif.

⇒CAMÉE, subst. masc.
BIJOUT. Pierre fine que l'on sculpte en relief pour mettre en valeur ses couches diversement colorées. Anton. intaille. Une intaille du XIIe siècle ou quelque camée de collection (J. LORRAIN, Monsieur de Phocas, 1901, p. 7).
SYNT. Camée antique, artificiel, en coquillage (ou camée coquille); ciseler, sculpter, tailler en camée; profil, visage de camée; émaux et camées; broche-camée, épingle-camée.
P. anal., PEINT. Grisaille qui imite le camée.
Prononc. et Orth. :[kame]. Ds Ac. 1762-1932. Étymol. et Hist. 1. 1752 (LACOMBE, Dict. Port. des Beaux-Arts, p. 23 ds Fr. mod., t. 17, p. 285); 2. 1819 peint. « grisaille » (BOISTE). Empr. à l'ital. cam(m)eo attesté dep. 1295, à Rome d'apr. DEI, d'orig. inc., v. camaïeu. Fréq. abs. littér. : 88. Bbg. SKULT (H.). — Cameo and Chameleon, an etymological speculation. Neuphilol. Mitt. 1968, t. 69, pp. 325-330. — SPITZER (L.) ... Fr. Camée ... Mod. Lang. Notes. 1939, t. 54, pp. 633-634.

camée [kame] n. m.
ÉTYM. 1752; ital. cameo. → Camaïeu.
1 Pierre fine (agate, améthyste, onyx) sculptée en relief (opposé à intaille). || Les graveurs nuancent les camées en utilisant les couleurs variées des diverses couches de la pierre. || Camée monté en bague, en pendentif, en broche. || Une broche-camée. || Une épingle-camée. || Le Grand Camée de Vienne, œuvre du graveur Dioscoride. || Émaux et Camées, poèmes de Th. Gautier.
1 (…) au lieu de voir apparaître ma grand-mère qui, en cette saison, portait à l'intérieur de vieilles fourrures ruisselant autour d'épaules frileuses, un énorme camée sur la poitrine, un éventail de jais à la main (…)
Jacques Laurent, les Bêtises, p. 149.
Profil, visage de camée, bien dessiné et régulier.
2 Elle avait le visage classique qu'on appelle un visage de camée (…) cette sorte de visage, si impatientant pour les âmes passionnées, avec son invariable correction et son unité.
Barbey d'Aurevilly, les Diaboliques, « À un dîner d'athées ».
3 (…) ces aimables prêtres arméniens aux profils de camée (…)
Loti, Jérusalem, XXI, p. 237.
Camée en coquillage, où la pierre trop dure est remplacée par une coquille plus tendre (on dit aussi camée coquille).
2 (1819). Grisaille (peinture) imitant le camée. Camaïeu.
CONTR. Intaille.
HOM. Camer (se).

Encyclopédie Universelle. 2012.