chantefable [ ʃɑ̃t(ə)fabl ] n. f. ♦ Littér. Récit médiéval où alternent prose (récit) et vers (chant). « Aucassin et Nicolette » est une chantefable. — Poème de forme analogue. Les chantefables de Robert Desnos.
● chantefable nom féminin (de chanter et fable) Récit médiéval mêlé de prose récitée et de vers chantés.
chantefable
n. f. LITTER Récit médiéval comportant des parties récitées (fable), d'autres chantées.
⇒CHANTEFABLE, subst. fém.
LITT. (DU MOY. ÂGE). Composition poétique dans laquelle des parties en vers chantées alternent avec des parties en prose récitées. La chantefable d'Aucassin et Nicolette.
— P. anal. Forme moderne de poème lyrique. [Albert Mockel] écrivait entre temps [1871] sa chantefable un peu naïve (GIDE, Si le grain ne meurt, 1924, p. 544).
Prononc. :[]. Étymol. et Hist. XIIIe s. cantefable (Aucassin et Nicolette, 41, 24 ds T.-L.), attest. isolée; repris au XIXe s. 1878 (Aucassin et Nicolette, chantefable du XIIe s., trad. par A. Bida, Paris). Composé de la forme verbale chante (chanter) et de fable. Fréq. abs. littér. :1.
chantefable [ʃɑ̃t(ə)fabl] n. f.
ÉTYM. Déb. XIIIe, Aucassin et Nicolette, cantefable; de chanter, et fable.
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♦ Littérature.
1 Récit médiéval où alternent la prose (récit) et les vers (chant). || Les chantefables du moyen âge.
2 Mod. Poème lyrique d'un esprit analogue.
0 Derème était (…) aux antipodes d'un Robert Desnos dont pourtant les chantefables, qui sont des variétés de comptines, sont bien connues.
André Bay, Trésor des comptines, introduction.
Encyclopédie Universelle. 2012.