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coteau

coteau [ kɔto ] n. m.
couteau 1599; de l'a. fr. coste côte
1Petite colline. colline, monticule. Au pied du coteau. Les flancs, les versants d'un coteau.
2Versant, pente d'une colline. Les coteaux du Beaujolais.

coteau nom masculin (ancien français coste, côte) Versant d'une colline, d'un plateau. Petite colline. Pente d'une colline occupée par un vignoble : Coteaux mûris par le soleil.coteau (difficultés) nom masculin (ancien français coste, côte) Orthographe Sans accent circonflexe, en dépit de son origine (vient de côte). ● coteau (synonymes) nom masculin (ancien français coste, côte) Petite colline.
Synonymes :
- élévation
- éminence
- hauteur
- monticule

coteau
n. m.
d1./d Versant d'une colline.
|| Spécial. Versant d'une colline planté de vignobles.
d2./d Petite colline.

⇒COTEAU, subst. masc.
Petite colline :
1. La nature, ici, a quelque chose de rêveur qui me fait rentrer en moi-même. C'est la Virginie de ma vingtième année, avec de longs coteaux verts, des rivières nonchalantes, une terre couleur de rouille.
GREEN, Journal, 1944, p. 147.
En partic. Versant de colline planté de vigne; p. ell. ou méton., le vin qu'on y récolte :
2. — Tout de même, monsieur le président, (...) tous les vins d'Anjou ne valent point les coteaux du Layon!
— Rien de ce qui vient plus au sud ne vaut le coteau du Layon, spécifia le vieil avocat, d'un ton sec où se confirmait l'expérience gourmande de toute une race.
MALÈGUE, Augustin, t. 2, 1933, p. 75.
SYNT. Coteau aride, boisé, escarpé, fertile, pierreux; flanc, pente de coteau.
Au fig., rare. De coteau modéré; en coteaux modérés. Qui aime ou exprime la mesure :
3. Je n'en ai qu'au nationalisme littéraire, (...) qui conduit si vite à remplacer par de la déclamation creuse, grossière, haineuse, les qualités, beaucoup plus difficiles à acquérir, de justesse, de mesure et d'intelligence telles qu'on les apprend chez les classiques de la Grèce, de Rome et de la France. Français de coteau modéré, je suis fatigué de m'entendre appeler le juste.
THIBAUDET, Réflexions sur la litt., 1936, p. 230.
Prononc. et Orth. :[]. Le mot est admis ds Ac. 1694, s.v. costeau ou costau; ds Ac. 1718, s.v. costeau. Ac. 1740 écrit côteau mais Ac. 1762-1932 donne la graphie moderne. Cf. côte1. Pour LITTRÉ il conviendrait d'écrire côtau par égard pour l'étymol., ce à quoi DUPRÉ 1972, p. 540 répond : ,,Réjouissons-nous, au contraire, que la différence de prononciation entre l'o de côte et celui de coteau se traduise dans l'orthographe, c'est bien commode, notamment, sur le plan pédagogique``; à ce sujet cf. côte1. Noter cependant que la docum. donne de nombreux ex. du mot écrit avec un accent circonflexe, même chez des écrivains récents comme TRIOLET, Prem. accroc, 1945, p. 390. Cette graph. s'explique p. anal. avec côte et cette anal. paraît difficilement évitable. Étymol. et Hist. Ca 1160 plur. costels (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, 6585); 1599 couteau (Fr. PERRIN, Sennacherib, p. 4 ds GDF. Compl.); 1611 costeau (COTGR.). Dér. de l'a. fr. coste, côte2; suff. -eau. Fréq. abs. littér. :1 030. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 1 694, b) 1 420; XXe s. : a) 2 099, b) 910. Bbg. GOTTSCH. Redens. 1930, p. 393.

coteau [kɔto] n. m.
ÉTYM. 1611, costeau; couteau, 1599; costel, v. 1160; de l'anc. franç. coste (→ 2. Côte), et -eau.
1 Petite colline. Colline, côte, monticule. || Au pied du coteau. || Les flancs, les versants d'un coteau.
1 Plaine variée, onduleuse, qui fait surgir d'un mouvement harmonieux des échappées bleuâtres sur les coteaux.
J. Chardonne, les Destinées sentimentales, p. 121.
2 Versant, pente d'une colline. || Coteau planté de vignes. || Les coteaux du Beaujolais, du Gard ( 1. Costière), du Rhône ( 2. Côte).
2 (…) au bois de la vigne, un bourgeon pointu, enflé d'un pleur de sève. La vie déjà fourmille sur ces sonores coteaux de Nuits (…)
Colette, Prisons et Paradis, En Bourgogne, p. 71.

Encyclopédie Universelle. 2012.