craqueter [ krakte ] v. intr. <conjug. : 4>
• 1538; dimin. de craquer
1 ♦ Produire des craquements répétés. Le sel craquette dans le feu.
2 ♦ Crier, en parlant de la cigogne (⇒ claqueter), de la grue.
♢ Émettre son bruit, en parlant de la cigale. ⇒ striduler; craquètement.
● craqueter verbe intransitif (de craquer) Craquer souvent et à petit bruit : Les brindilles craquettent dans le feu. Pousser un craquettement. ● craqueter (difficultés) verbe intransitif (de craquer) Conjugaison Attention à l'alternance -tt-/-t- : il craquette, nous craquetons ; il craquetait ; il craqueta ; il craquettera.
craqueter
v. intr.
d1./d Craquer avec de petits bruits secs. Le sel craquette dans le feu.
d2./d Crier (en parlant de la cigogne, de la grue).
— Faire crisser ses élytres (en parlant de la cigale mâle).
⇒CRAQUETER, verbe intrans.
Produire des craquements répétés et peu sonores. Mon compagnon fit craqueter un cigare entre ses doigts (A. ARNOUX, Écoute s'il pleut, 1923, p. 64). M. Robert toisa la salle en faisant craqueter ses bottes (POURRAT, Gaspard, 1925, p. 69).
— P. anal. La cigale craquette (Les Omnibus du lang., 1835).
Rem. On rencontre ds la docum. un emploi du part. prés. adj. La grosse femme boiteuse s'en allait (...) et se comprimant la poitrine, comme si elle avait voulu l'enfoncer en elle-même cette bête craquetante et pouffante (LA VARENDE, Am. sacré et am. prof., 1959, p. 377).
Prononc. et Orth. :[
], (je) craquette [
]. Ds Ac. 1694-1932. Fait partie des verbes qui changent [
] muet en [
] ouvert devant syll. muette. Ac. 1932 : craquette, cf. aussi Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr. et ROB.; craquète ds BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ (à cause de craquètement), DG et GUÉRIN 1892. Étymol. et Hist. 1. 1538 « faire un bruit sec et répété » (EST., s.v. crepo); 2. mil. XVIe s. en parlant d'un oiseau (DU BELLAY Œuvres, éd. H. Chamard, IV, 142 ds IGLF). Dér. de craquer1; suff. -eter. Fréq. abs. littér. :8.
], (je) craquette []. Ds Ac. 1694-1932. Fait partie des verbes qui changent [] muet en [] ouvert devant syll. muette. Ac. 1932 : craquette, cf. aussi Nouv. Lar. ill.-Lar. Lang. fr. et ROB.; craquète ds BESCH. 1845, Lar. 19e, LITTRÉ (à cause de craquètement), DG et GUÉRIN 1892. Étymol. et Hist. 1. 1538 « faire un bruit sec et répété » (EST., s.v. crepo); 2. mil. XVIe s. en parlant d'un oiseau (DU BELLAY Œuvres, éd. H. Chamard, IV, 142 ds IGLF). Dér. de craquer1; suff. -eter. Fréq. abs. littér. :8.
craqueter [kʀakte] v. intr. [CONJUG. jeter.]
ÉTYM. 1538; dimin. de 1. craquer.
❖
1 Produire des craquements répétés. || Le sel craquette dans le feu.
2 Crier (en parlant de la cigogne, de la grue). ⇒ 1. Craquer (I., A., 5.). — Émettre son bruit, en parlant de la cigale. ⇒ Striduler.
0 (…) au-dehors les cigales s'exaspèrent au même rythme que mon plaisir mille cigales frénétiques craquetant puis se taisant (…)
Claude Mauriac, le Dîner en ville, p. 153.
❖
DÉR. Craquetant, craquètement.
Encyclopédie Universelle. 2012.