Akademik

ectasie

ectasie [ ɛktazi ] n. f.
• 1824; gr. ektasis
1Méd. Dilatation anormale d'un organe creux. Ectasie bronchique. bronchectasie.
2Didact. Fait d'allonger une syllabe normalement brève, en prosodie grecque (on dit aussi ectase [ ɛktaz ] ).

ectasie nom féminin (grec ektasis) Dilatation anormale d'un organe creux, d'un canal glandulaire ou d'un vaisseau.

⇒ECTASE, ECTASIE, subst. fém.
A.— PATHOL. Ectasie. Dilatation anormale et permanente d'un organe creux (canal, conduit, viscère). Synon. partiel anévrisme. Dans le poumon, des noyaux de pneumonie interstitielle, suivie d'ectasie bronchique, continuent à évoluer discrètement (NOCARD, LECLAINCHE, Mal. microb. animaux, 1896, p. 236). Un examen cardio-vasculaire (...) est également indispensable pour éliminer une ectasie aortique (QUILLET 1965, p. 354).
Rem. Le suff. -ectasie entrant dans la compos. de termes médicaux signifie qu'il y a dilatation de l'organe considéré : bronchectasie (dilatation des bronches), télangiectasie (dilatation des vaisseaux éloignés du cœur, spécialement des capillaires).
B.— PROSODIE GR. Ectase ou ectasie. Licence poétique qui permet d'allonger une syllabe habituellement brève. L'ectase a fréquemment lieu en grec pour la conjonction « et », et en latin pour la conjonction « que », répétées dans une énumération (Nouv. Lar. ill.).
Rem. Attesté ds LITTRÉ et GUÉRIN 1892 et ds Lar. 19e-20e.
Prononc. :[]; []. Étymol. et Hist. 1792 ectasis (Chanseru ds Encyclop. méthod. Méd.); 1824 ectasie (NYSTEN). Empr. au gr. « extension, dilatation ». Bbg. DUB. Dér. 1962, p. 21.

ectasie [ɛktɑzi] n. f.
ÉTYM. 1824; ectasis, 1792; du grec ektasis « dilatation », de ekteinein « étendre, allonger ».
1 Méd. Dilatation anormale d'un organe creux. || Ectasie bronchique.
2 Didact. Fait d'allonger une syllabe qui est normalement brève, en prosodie grecque. (On a dit aussi ectase [ɛktɑz] n. f.).
DÉR. Ectasier.

Encyclopédie Universelle. 2012.