highlander [ 'ajlɑ̃dɶr ] n. m.
• 1688; mot angl. , de highland « haute terre »
1 ♦ Habitant ou natif des Highlands, en Écosse.
2 ♦ Soldat d'un régiment écossais. Cornemuse, kilt des highlanders.
⇒HIGHLANDER, subst. masc.
A. — Habitant ou natif des Highlands (Hautes Terres), région montagneuse de l'Écosse. Le yacht embouqua le canal Saint-Georges, traversa la mer d'Irlande, et, le 10 mai, (...) à deux heures du soir, ses passagers entraient à Malcolm-Castle, au milieu des hurrahs des Highlanders (VERNE, Enf. cap. Grant, t. 3, 1868, p. 248). Les cheveux rouges (...) se rencontrent surtout chez les Gallois, les Highlanders écossais et les Juifs, beaucoup chez les Finnois (HADDON, Races hum., 1930, p. 12). Un splendide highlander, (...) un montagnard écossais, en kilt, plaid et béret (LA VARENDE, Roi d'Écosse, 1941, p. 39).
B. — Domaine militaire. Soldat écossais des Highlands; p. méton., au plur. soldats (de corps d'infanterie) de l'armée britannique (recrutés dans cette région) dont l'uniforme rappelle le costume traditionnel des montagnards écossais :
• Le carré extrême de droite, le plus exposé de tous, étant en l'air, fut presque anéanti dès les premiers chocs. Il était formé du 75e régiment de Highlanders. Le joueur de cornemuse au centre, pendant qu'on s'exterminait autour de lui, baissant dans une inattention profonde son œil mélancolique plein du reflet des forêts et des lacs, assis sur un tambour, son pibroch sous le bras, jouait les airs de la montagne. Ces Écossais mouraient en pensant au Ben Lothian, comme les Grecs en se souvenant d'Argos.
HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 400.
REM. Highlandais, -aise, adj., hapax. Caractéristique des Highlands. Edward Glenarvan avait trente-deux ans; sa taille était grande, ses traits un peu sévères, son regard d'une douceur infinie, sa personne toute empreinte de la poésie highlandaise. On le savait brave à l'excès, (...) mais bon par-dessus toute chose, (...) car il eût donné son manteau tout entier aux pauvres gens des Hautes Terres (VERNE, Enf. cap. Grant, t. 1, 1868, p. 23).
Prononc. : [], [-lan-] (BARBEAU-RODHE 1930) ou [--] (WARN. 1968) init. aspirée. Étymol. et Hist. 1. 1688 (MIEGE : High-lander, Montagnard, qui habite les Montagnes. The High-landers in Scottland, les Habitants de l'Écosse septentrionale); 2. 1862 « soldat écossais » (HUGO, loc. cit.). Mot angl. signifiant « habitant des montagnes » d'où spéc. « habitant des montagnes d'Écosse » et « soldat d'un régiment de la région montagneuse dite des Highlands (Écosse) » (cf. NED), dér. de highland « terre, pays haut » c'est-à-dire « pays de montagne » et plus spéc., gén. au plur., « région montagneuse d'Écosse ». Fréq. abs. littér. : 17. Bbg. BONN. 1920, p. 72, 181. - PAULI 1921, p. 63.
highlander ['ajlɑ̃dœʀ] n. m.
ÉTYM. 1688, Miège, high-lander; mot angl., de highland « haute (high) terre (land) ».
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1 Habitant ou natif des Hautes Terres de l'Écosse.
2 (1839). Soldat écossais des Highlands, et, par ext. régiment de l'armée britannique, dont l'uniforme rappelle le costume traditionnel des montagnards écossais qui le composent. || Un highlander en kilt. || La cornemuse des musiques de highlanders.
0 Le carré extrême de droite, le plus exposé de tous (…) était formé du 75e régiment de highlanders. Le joueur de cornemuse au centre, pendant qu'on s'exterminait autour de lui, baissant dans une inattention profonde son œil mélancolique plein du reflet des forêts et des lacs, assis sur un tambour, son pibrock sous le bras, jouait les airs de la montagne. Ces Écossais mouraient en pensant au Ben Lothian, comme les Grecs en se souvenant d'Argos.
Hugo, les Misérables, II, I, X (1862).
Encyclopédie Universelle. 2012.