Akademik

igname

igname [ iɲam; ignam ] n. f.
• 1515; port. inhame, d'o. africaine
Plante tropicale vivace et grimpante, à gros tubercules farineux; ce tubercule, utilisé pour l'alimentation.

igname nom féminin et quelquefois masculin (portugais inhame, du bantou) Plante (dioscoréacée) vivrière des régions tropicales, à rhizomes tubérisés comestibles, riches en amidon. (Les ignames sont des lianes volubiles, grimpantes, cultivées sur butte avec tuteur ; leurs tubercules constituent une importante fraction de l'alimentation des populations rurales tropicales.) ● igname (difficultés) nom féminin et quelquefois masculin (portugais inhame, du bantou) Sens Ne pas confondre ces deux mots. 1. Igname = plante des régions chaudes, dont la racine se mange comme légume. 2. Iguane = reptile d'Amérique tropicale semblable à un grand lézard.

igname
n. f. ou m. Plante tropicale (Fam. dioscoréacées) cultivée pour ses énormes tubercules à chair farineuse, comestibles seulement après cuisson ou torréfaction; chacun de ces tubercules. Igname blanc, rouge. Purée d'igname.

⇒IGNAME, subst. fém.
Plante tropicale à tige grimpante et dont le tubercule, très volumineux et allongé, a une chair farineuse qui est consommée bouillie ou rôtie. Il y avait auprès de cette maison un trou en terre où l'on cuisait des ignames et des patates, selon la manière pratiquée aux îles de la Société (Voy. La Pérouse, t. 2, 1797, p. 102). Les racines les plus importantes sont les pousses longues, fibreuses et tubéreuses de l'igname sauvage. Les ignames (...) contiennent des liquides toxiques que l'on extrait de différentes manières (PAGE, Dern. peuples primit., 1941, p. 22).
Prononc. et Orth. : []; [ignam] ds NOD. 1844, BESCH. 1845, à titre de var. ds BARBEAU-RODHE 1930, WARN. 1968, prononc. condamnée ds MART. Comment prononce 1913, p. 245, au nom de la langue d'origine, l'espagnol, qui a le n palatal. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1515 igname (M. DU REDOUER, S'ensuyt le Nouueau monde et nauigations [trad. d'un texte ital., lui-même trad. d'un texte port.], f° 39 v° ds ARV., p. 266); 2. 1553 (N. DE GROUCHY, Le premier livre de l'Histoire de l'Inde [trad. d'un texte port.], f° 64 r°, ibid., p. 267); 3. 1602 inhame (A. COLIN, Histoire des Drogues [trad. d'un texte lat., lui-même trad. d'un texte port.], p. 325, ibid., p. 269); 4. 1605 Iniamo (P. MAREES, Description et récit historial du riche royaume d'or de Gunea [trad. du néerl.], p. 25 et 75, ibid.); 5. 1654 igname (P. BOYER, Veritable relation de tout ce qui s'est fait et passé au Voyage que M. de Bretigny fit à l'Amérique Occidentale [l'auteur a habité la Guyane, voisine du Brésil], p. 316, ibid., p. 270). Empr., d'abord par l'intermédiaire de trad. en diverses lang. (supra 1, 2, 3, 4), puis par la voie orale (5), au port. inhame (dep. 1500, de P. A. Cabral ds DALG.), lui-même prob. empr. à une lang. bantoue d'Afrique occidentale, d'où cette plante est originaire : ce sont les Portugais qui l'ont introduite en Amérique du Sud. V. KÖNIG, pp. 109-110; FRIED., loc. cit.; COR., s.v. ñame; ARV., pp. 265-271; FEW t. 20, p. 88 b. Fréq. abs. littér. : 30. Bbg. ARV. 1963, pp. 265-271.

igname [iɲam] n. f.
ÉTYM. 1515, n. m.; var. anc. inhame, 1602, iniamo, 1605; port. inhame, probablt d'une langue bantoue; la plante a été introduite au Brésil par les Portugais.
Bot. Plante tropicale monocotylédone (Dioscorées), vivace et grimpante, à gros tubercules farineux; ce tubercule, utilisé en Afrique pour l'alimentation (rôti ou cuit à l'eau). || Igname de Chine. || L'arrow-root de la Guyane, fécule extraite de l'igname. || Purée d'igname.
REM. Selon l'I. F. A., le mot est fréquent au masculin, en franç. d'Afrique.
tableau Noms de légumes.

Encyclopédie Universelle. 2012.