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isobare

isobare [ izobar ] adj. et n. f.
• 1863; gr. isobarês, de iso- et baros « pesanteur »
1Phys. Qui s'effectue à pression constante. Une transformation isobare.
2Météor. D'égale pression atmosphérique. Lignes, courbes isobares, qui sur une carte relient des points de pression atmosphérique égale, à un instant et à une altitude donnés. — N. f. (1902) Des isobares.

isobare adjectif (grec isos, égal, et baros, pesanteur) Se dit d'une surface d'égale pression atmosphérique. Se dit de nucléides ayant même nombre de masse, mais différant par leurs numéros atomiques. Se dit d'une transformation thermodynamique au cours de laquelle la pression reste constante. ● isobare nom masculin Nucléide isobare. ● isobare nom féminin Courbe joignant les points de la Terre où la pression, réduite au niveau de la mer, est la même à un instant déterminé.

isobare
adj. et n.
d1./d adj. PHYS D'égale pression.
METEO Une ligne isobare ou, n. f., une isobare: une ligne qui relie, sur une carte météorologique, les points de même pression atmosphérique, à un moment précis.
d2./d adj. CHIM, PHYS NUCL Se dit des éléments qui ont le même nombre de masse, mais des numéros atomiques différents.
n. m. Des isobares.

ISOBARE, adj.
A. — MÉTÉOR. Qui est d'égale pression. Surface isobare (cf. GEORGE 1970).
Emploi subst. fém. Ligne qui réunit sur la carte les points où la pression barométrique réduite au niveau moyen de la mer a la même valeur (d'apr. DELC. t. 5 1928). Une pression constante règne suivant toute parallèle à l'axe des abscisses. L'isobare (...) coupe les courbes monovariantes aux points d'intersection 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7 (NIGGLI, Loi phases minér. et pétrogr., t. 2, 1938, p. 60) :
On doit insister sur le fait que la forme et la distribution des isobares dans les cyclones et anticyclones sont rarement conformes aux schémas indiqués ci-dessus; par exemple les isobares en courbes fermées qui entourent les centres de basse pression n'ont de formes simples, grossièrement circulaires ou ovales, qu'au voisinage de ces centres...
MAURAIN, Météor., 1950, p. 79.
B. — PHYS. NUCL. [En parlant de noyaux d'isotopes différant par leur nombre atomique] Qui ont la même masse atomique (cf. OSTOYA s.d.).
Emploi subst. fém. Les isobares d'un noyau stable sont souvent instables et se désintègrent par radio-activité alpha, bêta, gamma (MUSSET-LLORET 1964).
REM. Isallobare, subst. fém., météor. Courbe joignant les points de la terre où la pression atmosphérique subit d'égales variations dans une période déterminée. Il est commode de suivre ces variations non seulement sur les cartes d'isobares, mais sur des cartes d'isallobares, les isallobares étant les courbes d'égale variation de pression en un intervalle de temps déterminé, un jour par exemple (MAURAIN, Météor., 1950p. 90).
Prononc. et Orth. : []. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1875 (FAYE, Résultats des observations faites en Suède sur les courants supérieurs de l'atmosphère ds Comptes rendus de l'Ac. des Sciences, t. 80, p. 936). Adaptation du gr. « de poids égal » (composé de « pesanteur, poids »); cf. angl. isobar dès 1864 ds NED.

isobare [izobaʀ] adj. et n. f.
ÉTYM. 1863, adj. et n., Année sc. et industr. 1864, p. 129; grec isobarês « d'un poids égal (à) », de iso- (→ Iso-), et baros « pesanteur, poids ».
Météor. D'égale pression atmosphérique. || Lignes, courbes isobares, qui sur une carte relient des points de pression atmosphérique égale, à un instant et à une altitude donnés. Syn. : isobarique.
N. f. (1863). || Des isobares concentriques (→ Cyclone, cit. 2). || Isobares et isallobares.
0 (…) un système de lignes de flux et de surf(aces) équipotentielles — isobares qui représentent les couches continues.
Valéry, Cahiers, t. II, Pl., p. 740.
DÉR. Isobarique.

Encyclopédie Universelle. 2012.