lunaison [ lynɛzɔ̃ ] n. f.
• 1119; var. lunation 1666; bas lat. lunatio
♦ Mois lunaire; intervalle de temps compris entre deux nouvelles lunes consécutives. La lunaison est de 29 jours 12 heures 44 minutes 2 secondes en moyenne.
● lunaison nom féminin (bas latin lunatio, -onis) Intervalle de temps compris entre deux nouvelles lunes consécutives, dont la durée moyenne est de 29 j 12 h 44 min 2,8 s. ● lunaison (synonymes) nom féminin (bas latin lunatio, -onis) Intervalle de temps compris entre deux nouvelles lunes consécutives, dont...
Synonymes :
lunaison
n. f. Durée comprise entre deux nouvelles lunes consécutives (29 j 12 h 44 min 2,8 s).
⇒LUNAISON, subst. fém.
ASTRON. Mois lunaire synodique (v. lunaire1). Beaucoup d'espèces d'insectes ne vivent qu'un de ses quartiers [de la lune]; d'autres, une demi-lunaison; d'autres, une lunaison (BERN. DE ST-P., Harm. nat., 1814, p. 376). Les Chinois, les Japonais et les Siamois connurent d'abord l'année lunaire formée de douze lunaisons alternativement de 29 et 30 jours, auxquelles ils ajoutaient, de temps en temps, une treizième lunaison, pour égaler l'année solaire (CHAUVE-BERTRAND, Question calendrier, 1920, p. 43).
Prononc. et Orth.: [
], [-ne-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1119 (PHILIPPE DE THAON, Comput, 2178 ds T.-L.). Dér. de lune à l'aide du suff. -aison sur le modèle du b. lat. lunatio de même sens. Fréq. abs. littér.: 10. Bbg. QUEM. DDL t. 5.
], [-ne-]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 1119 (PHILIPPE DE THAON, Comput, 2178 ds T.-L.). Dér. de lune à l'aide du suff. -aison sur le modèle du b. lat. lunatio de même sens. Fréq. abs. littér.: 10. Bbg. QUEM. DDL t. 5.
lunaison [lynɛzɔ̃] n. f.
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♦ Astron. Mois lunaire; intervalle de temps compris entre deux nouvelles lunes consécutives. ⇒ Lunaire (mois); synodique (révolution). || La lunaison est de 29 jours 12 heures 44 minutes 2 secondes (→ aussi Cycle, cit. 1).
0 Leur année (gauloise) se composait de lunaisons, ce qui fit dire aux Romains que les Gaulois mesuraient le temps par nuits et non par jours; ils expliquaient cet usage par l'origine infernale de ce peuple, et sa descendance du dieu Pluton.
Michelet, Hist. de France, I, II.
Encyclopédie Universelle. 2012.