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lys

lis ou lys [ lis ] n. m.
• 1150 plur. de lil; du lat. lilium
REM. L'orthogr. lys (XIVe), inus. aux XVIIe et XVIIIe, a été reprise au XIXe
1Plante herbacée vivace (liliacées), à feuilles lancéolées et à grandes fleurs. Lis commun, à fleurs blanches. Lis martagon. Bulbe de lis. « Les grands lys orgueilleux se balancent au vent » (Verlaine).
2La fleur blanche du lis commun. Le parfum des lis. Poét. Lis virginal. Blanc comme un lis, d'une blancheur de lis. Loc. Un teint de lis et de roses.
Littér. Le lis, symbole de pureté, de candeur, de vertu. « La blanche Ophélia flotte comme un grand lys » (Rimbaud). Par métaph. « Elle était, sans rien savoir encore, le lys de cette vallée où elle croissait pour le ciel » (Balzac).
3 Blas. FLEUR DE LYS, DE LIS : figure héraldique formée de trois fleurs de lis schématisées et unies; objet imitant cette figure. La fleur de lys, emblème de la royauté. Des « tentures bleu de paon semées de fleurs de lis blanches » (Green). fleurdelisé.
Spécialt Fleur de lys, marque au fer rouge de cette forme qu'on appliquait sur l'épaule de certains condamnés. ⇒ 2. flétrissure.
4Par ext. Lis des vallées. muguet. Lis Saint-Jacques. amaryllis. Lis d'étang, d'eau. nénuphar. Lis jaune. hémérocalle.
⊗ HOM. Lice, lisse.

Lys
n. m. V. lis.
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Lys
(la), (en néerl. Leie) riv. canalisée de France et de Belgique (214 km), affl. de l'Escaut (r. g.) à Gand. Arrose Courtrai.

⇒LIS, LYS, subst. masc.
A. — 1. Plante ornementale à tige droite, aux feuilles lancéolées et à grandes fleurs campanulées, solitaires ou en grappe, dont il existe de nombreuses variétés. Lis blanc, doré, tigré; lis sauvage; lis magnifique, majestueux; corolle, fleur de lis; bulbe, caïeu, oignon de lis. Une espèce de lis, que nos botanistes ont reconnue être le lis jaune ou la saranne du Kamtschatka (Voy. La Pérouse, t. 3, 1797, p. 40). Un beau lys rouge et jaune, un peu « vulgaire » et, comme les amaryllis de ces derniers jours, de pas très « bon goût ». Dimension et port du lys martagon (GIDE, Retour Tchad, 1928, p. 1002). De hautes gerbes de lys dont les pistils dorés se multipliaient dans les miroirs et les glaces des vitrines. Un parfum entêtant émanait de ces gerbes (DRUON, Gdes fam., t. 1, 1948, p. 150).
BOT. Genre de plantes herbacées monocotylédones (lilium) appartenant à la famille des Liliacées. Les ovaires dits supères s'attachent au sommet du pédoncule floral au-dessus des autres parties de la fleur : tels sont ceux du Lis, de la Mauve, du Pavot, de l'Œillet (Bot., 1960, p. 888 [Encyclop. de la Pléiade]).
P. anal. [En parlant d'autres plantes]
Lis d'étang, lis d'eau. Nénuphar. Les lis d'eau coquets et frêles (MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Mouche, 1890, p. 1338).
Lis de mai, lis des vallées. Muguet. Le lys des vallées, dont les blanches clochettes, agitées au moindre souffle, répandent une odeur délicieuse (FRANCE, P. Nozière, 1899, p. 51).
Lis de Saint-Jacques. Variété d'amaryllis. (Dict. XIXe et XXe s.).
2. En partic.
a) Lis blanc (lilium candidum ou lis commun), fleur de lis blanc.
) P. compar. Elle était blanche plus qu'aucune des filles d'Égypte, blanche comme le lait, comme le lis (GAUTIER, Rom. momie, 1858, p. 275). V. albâtre ex. 39.
) P. métaph. Une tendre rougeur vient colorer les lis de son front (COTTIN, Mathilde, t. 1, 1805, p. 302). Le lis de sa joue, ou le bleu du regard Dont le seul souvenir me perce comme un dard (LAMART., Confid., 1859, p. 128). Les musiciennes des chants-défendus, objuratrices d'amour, inviolées comme le lis de leurs seins, s'avancent, pâles sous leurs pierreries (VILLIERS DE L'I.-A., Contes cruels, 1883, p. 381).
[En fonction de déterm.] Bras, chair, joues, mains, seins de lis. Ce teint de lys et de roses était encore relevé chez Philéas par un sourire gracieux qui résultait bien moins d'une disposition de l'âme que de cette disposition des lèvres pour lesquelles on a créé le mot poupin (BALZAC, Député d'Arcis, 1847, p. 295). Sur le devant du char les filles les mieux faites, Les plus charmantes fleurs du jardin de beauté, Font de leurs doigts de lis pleuvoir les violettes (GAUTIER, Poés., 1872, p. 207). Les dernières admiratrices de Lamartine, au front de lis sous des anglaises tombantes, ont depuis bien des années clos leur bel œil rêveur (A. DAUDET, Crit. dram., 1897, p. 229) :
1. Raphaël voyait Pauline dans une toilette simple et de bon goût. À travers la gaze qui couvrait chastement son corsage, des yeux habiles pouvaient apercevoir une blancheur de lys et deviner des formes qu'une femme eût admirées. Puis c'était toujours sa modestie virginale, sa céleste candeur, sa gracieuse attitude.
BALZAC, Peau chagr., 1831, p. 216.
b) Littér. [Le lis comme symbole de pureté, de candeur, d'innocence, de vertu] Lis virginal.
P. compar. Pur comme le/un lis. Sous le deuil où se plaît cette âme sans essor, Repose une candeur inviolée encor Comme un lys enfermé dans un coffret d'ébène (VILLIERS DE L'I.-A., Contes cruels, 1883p. 358) :
2. Sur l'onde calme et noire où dorment les étoiles
La blanche Ophélia flotte comme un grand lys,
Flotte très lentement, couchée en ses longs voiles...
— On entend dans les bois lointains des hallalis.
Voici plus de mille ans que la triste Ophélie
Passe, fantôme blanc, sur le long fleuve noir.
RIMBAUD, Poés., 1871, p. 46.
P. métaph. Cette belle fille, ce lys vierge, cette coupe de pudeur et de délices (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p. 407). Tu n'as pas désespéré de la bonté divine (...). Le lis de tes vertus a fleuri sur le fumier de ta corruption (FRANCE, Thaïs, 1890, p. 333) :
3. Un rire muet dilata sa face, à la vue de tout ce qu'il y avait à souiller dans ce lys. La limace contemplait la rose avant d'y baver, il se mit à trembler de joie et avec des gestes fous, lacéra le corsage et la robe, dispersant ces lambeaux d'étoffe qui semblaient résister et défendre le corps de cette vierge, bientôt martyre.
PÉLADAN, Vice supr., 1884, p. 272.
B. — P. méton.
1. Représentation stylisée d'une fleur de lis. Blason, tapisserie ornés de fleurs de lis; drapeau blanc aux fleurs de lis d'or. Saint Louis, pour récompenser ses services, lui concéda à lui [Geoffroy, baron de Chateaubriand] et à ses héritiers, en échange de ses anciennes armoiries, un écu de gueules, semé de fleurs de lys d'or (CHATEAUBR., Mém., t. 1, 1848, p. 17).
P. méton. Bijou ou insigne représentant cette figure :
4. ... le drapeau blanc, vaguement rose au soleil couchant, flottait sur le dôme des Tuileries. La place de la Concorde, redevenue alors place Louis XV, regorgeait de promeneurs contents. Beaucoup portaient la fleur de lys d'argent suspendue au ruban blanc moiré qui, en 1817, n'avait pas encore tout à fait disparu des boutonnières.
HUGO, Misér., t. 1, 1862, p. 166.
Loc. [P. allus. au siège recouvert d'un tissu orné de fleurs de lis; en parlant d'un magistrat sous l'Ancien Régime] Être assis/siéger sur les fleurs de lis, sur les lis. Siéger dans une cour supérieure. Un juge ou un procureur du roi assis sur les lys doit, pour ainsi dire, mourir pendant l'audience. Là est son champ de bataille (BALZAC, Physiol. mar., 1826, p. 90).
En partic. Fleur de lis. Sous l'Ancien Régime, marque au fer rouge en forme de lis qui était appliquée sur l'épaule de certains condamnés. Le roi le tient en estime si particulière qu'il l'a fait blasonner d'une fleur de lis à l'épaule pour le retrouver partout au cas qu'il se perdît (GAUTIER, Fracasse, 1863, p. 324). Nous montrons à qui veut les voir nos tours fort drôles, Nos trucs, nos fleurs de lys, parfois sur nos épaules (HUGO, Toute la lyre, t. 2, 1885, p. 200).
P. métaph., HIST. Les fleurs de lis, le royaume des lis, le trône des lis, les lis. Le royaume de France. Le rétablissement du trône des lis, la restauration de la famille de Henri IV (JOUY, Hermite, t. 5, 1814, p. 181). Le roi (...) communia avec ses quatre fils Charles, Louis, Jean, Philippe, et les seigneurs des fleurs de lis, comme on appeloit alors les princes du sang (CHATEAUBR., Ét. ou Disc. hist., t. 4, 1831, p. 133). Louis réclame vos secours; Vierge, prêtez votre assistance Aux lis de France! (DELAVIGNE, Louis XI, 1832, I, 7, p. 26).
2. HÉRALDIQUE
a) Fleur de lis. Meuble héraldique formé de trois fleurs de lis stylisées et unies. Ces fauteuils, ornés d'un écusson sculpté, où brillaient sur l'azur les trois fleurs de lys de France surmontées d'une couronne royale, sortaient visiblement des garde-meubles du Louvre, ou tout au moins de celui de quelque château royal (DUMAS père, Monte-Cristo, t. I, 1846, p. 564).
b) Lis rouge. Emblème de Florence. Florence est vraiment la ville de la fleur, et ce n'est pas à tort qu'elle porte le lys rouge pour emblème (FRANCE, Lys rouge, 1894, p. 229).
Prononc. et Orth. : [lis]. Se prononce [li] dans fleur de lis (BARBEAU-RODHE 1930). Ac. 1694-1878 : lis; 1935 : lis, lys. CATACH-GOLF. Orth. Lexicogr. 1971 : lis. Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1150 bot. (Thèbes, éd. G. Raynaud de Lage, 8038); b) ca 1223 symbole de pureté, de vertu (GAUTIER DE COINCI, éd. V. F. Kœnig, II Mir. 32, 235 : la fleurs de lis [désignant la Vierge]); 2. a) ca 1225 hérald. (Durmart le Gallois, éd. J. Gildea, 8558); b) 2e moitié du XIVe s. les fleurs de lis « la famille royale française » (Chronique des règnes de Jean II et de Charles V, éd. R. Delachenal, t. 1, p. 185, cf. GDF., s.v. lis2 [Chron. de S.-Den.]); c) fin du XVIe s. fleur de lis « marque au fer rouge qu'on applique sur l'épaule de certains condamnés » (P. DE L'ESTOILE, Mémoires, 2e p., p. 342 ds GDF. Compl.); 3. a) 1583 lis d'étang « nénuphar » (Ch. ESTIENNE, J. LIÉBAULT, L'Agriculture et maison rustique, p. 134a); b) 1680 lis des vallées « muguet » (RICH.); c) 1840 lis de Saint-Jacques « amaryllis » (Ac. Compl. 1842); d) 1896 lis d'eau « nénuphar » (ROLL. Flore t. 1, p. 148). Forme du plur., qui a éliminé le sing. lil, du lat. lilium « lis », qui ne semble attesté que chez BÉROUL, Tristan, éd. E. Muret4, 2738. Fréq. abs. littér. : Lis : 483. Lys : 774. Fréq. rel. littér. Lis : XIXe s. : a) 583, b) 952; XXe s. : a) 742, b) 599. Lys : XIXe s. : a) 872, b) 1 468; XXe s. : a) 1 639, b) 774. Bbg. BUYSSENS (E.). Le Double probl. de la fleur de lis. Arch. ling. 1951, t. 3, pp. 38-44. - ROMMEL 1954, p. 110, 117.

1. lis ou lys [lis] n. m.
ÉTYM. V. 1150, forme plur. généralisée; de lil, du lat. lilium. REM. L'orthographe lys (XIVe) inusitée aux XVIIe et XVIIIe, est courante depuis le XIXe, surtout au sens 3.
1 Bot. Plante monocotylédone (Liliacées), vivace, à bulbe écailleux, à feuilles lancéolées, à grandes fleurs campanulées, et, spécialt, la variété blanche (lilium candidum ou lis commun). Lilium. || Lis faux-safran, jaune orangé (lilium croceum); lis martagon, rose; lis de Pompone, lis turban, rouge vif; lis des Pyrénées, jaune; lis élégant; lis tigré.Lis qui pousse, s'épanouit (cit. 6). || Caïeux (cit. 2), oignon, corolle de lis (→ Enveloppant, cit. 1). — ☑ Allus. bibl. Les lis ne filent point.
1 Considérez comment croissent les lis des champs; ils ne travaillent point, ils ne filent point;
Et cependant je vous déclare que Salomon même dans toute sa gloire n'a jamais été vêtu comme l'un d'eux.
Bible (Sacy), Évangile selon saint Matthieu, VI, 28-29.
2 Les grands lys orgueilleux se balancent au vent.
Verlaine, Poèmes saturniens, III.
3 (…) les thyrses blancs des lys, qui semblent monter la garde à l'arrière-plan, représentent le seul témoignage de l'horticulture, au milieu d'une végétation retournée à l'état sauvage.
G. Duhamel, le Temps de la recherche, IV.
2 La fleur blanche du lis commun. || Cueillir des lis.Poét. || Lis virginal. || Blanc comme un lis, d'une blancheur de lis. Lilial, et aussi liliacé.
(1223). Poét. || Le lis, emblème, symbole de pureté, d'innocence, de candeur, de vertu. || « Un jeune lis, l'amour (cit. 40) de la nature » (Racine). || « La blanche Ophélia flotte (cit. 1) comme un grand lys » (Rimbaud).Par métaphore. || Le Lys dans la vallée, roman de Balzac (1835).
4 Elle était, comme vous le savez déjà, sans rien savoir encore, le lys de cette vallée où elle croissait pour le ciel, en la remplissant du parfum de ses vertus.
Balzac, le Lys dans la vallée, Pl., t. VIII, p. 788.
5 L'arbre était bon; la fleur était une vertu;
C'est trop peu d'être blanc, le lys était candide (…)
Hugo, la Légende des siècles, II, Le sacre de la femme, I.
6 (…) ils s'assirent (…) au milieu d'un bouquet de lis superbes qui avaient poussé là (…) Les lis leur offraient un refuge de candeur, après leur promenade d'amants (…)
Zola, la Faute de l'abbé Mouret, II, VII.
Par métaphore (poét.). … de lis : très blanc. || Teint de lis. || Chair, peau; visage, cou de lis (→ D'albâtre, d'ivoire…). Blanc. || Un teint de lis et de roses (→ Frisotter, cit. 2).Fig. || Les lis de son teint (→ Hiver, cit. 10).Par ext. || Les hétaïres (cit. 2), « sveltes lys de Corinthe ou roses de Milet » (Banville).
7 Attends, discret mari, que la belle en cornette
Le soir ait étalé son teint sur la toilette,
Et dans quatre mouchoirs, de sa beauté salis,
Envoie au blanchisseur ses roses et ses lis.
Boileau, Satires, X.
8 (…) si la personne dont vous parlez est réellement aussi belle que vous le dites, je tiens moi-même à ce que vous en ayez un portrait qui la représente réellement, et non pas une tête de convention pétrie de lis et de roses, et n'ayant pour toute expression qu'un air de fade volupté.
Stendhal, Romans et Nouvelles, Féder, II.
8.1 — Vous êtes française ?
— Non, je suis une Anglaise.
— J'avais deviné à cause de votre teint. Un teint de lys et de rose, vous comprenez ?
— Qu'est-ce que c'est un lys ?
— C'est une fleur blanche, symbole de la pureté et de la beauté.
— Oh !
— Un teint de lys et de rose, c'est une expression poétique pour dire un beau teint d'Anglaise.
J.-P. Manchette, Folle à tuer, p. 87.
3 (V. 1225). Blason. || Fleur de lys, de lis : figure héraldique formée de trois fleurs de lis schématisées et unies; objet (bijou, insigne) imitant cette figure (→ Fleur, cit. 7 et 8; écusson, cit. 1; héraldique, cit. 1). || Pièce de blason, étoffe ornée de fleurs de lis. Fleurdelisé (cit.). || Les armoiries des rois de France portaient trois fleurs de lis d'or sur champ d'azur. || La fleur de lis, emblème de la royauté, insigne des royalistes.
9 On a remarqué que la plupart des autres maisons royales ou impériales d'Europe avaient pour emblèmes (…) toutes sortes d'animaux carnassiers. La maison de France avait choisi trois modestes fleurs. Saint Louis a été la pureté des lys.
J. Bainville, Hist. de France, V, p. 67.
10 (…) le marchand de vins et champagnes qui s'intitule avec orgueil Fournisseur de S.A.R. Monseigneur le Duc d'Orléans, et qui marque pour cela ses bouteilles de fleurs de lys dorées (…)
Aragon, le Paysan de Paris, p. 35.
(XIVe). Poét. et vx. || Les fleurs de lis, et, absolt, les lis : le royaume de France.
(Fin XVIe, L'Estoile). Spécialt. || Fleur de lis : marque au fer rouge en forme de fleur de lis, qu'on appliquait sur l'épaule de certains condamnés. Fleurdeliser.
11 (…) comme elle étouffait dans ses habits, il les fendit avec son poignard et lui découvrit l'épaule. Devinez ce qu'elle avait sur l'épaule, d'Artagnan ? (…) — Puis-je le savoir ? demanda d'Artagnan. — Une fleur de lis, dit Athos. Elle était marquée.
A. Dumas, les Trois Mousquetaires, XXVII.
Le lis rouge des armes de Florence (la « cité des lys »; → Image, cit. 63). || Le Lys rouge, roman d'A. France (1894).
12 (…) je suis exaltée en pensant que vous portez sur le cœur le lys rouge de Florence (…) Oh ! je voudrais connaître le joaillier qui l'a fait, darling. Ce lys est svelte et souple comme la fleur d'iris. Oh ! il est élégant, magnifique et cruel.
France, le Lys rouge, XXXII.
4 Par anal., en parlant d'autres plantes.(1680, lis des vallées). || Lis de mai, des vallées ( Muguet), des marais ( Acore).(1840). || Lis Saint-Jacques. Amaryllis.Lis jaune. Hémérocalle; belle-d'un-jour.(1583). || Lis d'étang ou des étangs; syn. (1896) : lis d'eau ( Nénuphar; → Immobile, cit. 11).Arbre aux lis.
13 Elle cueille (…) le lys des vallées, dont les blanches clochettes, agitées au moindre souffle, répandent une odeur délicieuse.
France, Pierre Nozière, I, V.
DÉR. Liseron.
COMP. Fleurdeliser.
HOM. V. 1. Lice.

Encyclopédie Universelle. 2012.