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• 1893; all. Neuron (1891); du gr. neuron « nerf »

1 ♦ Biol. Cellule nerveuse qui comprend un corps cellulaire (noyau et protoplasme), un prolongement axial, cylindrique (⇒ axone) et des prolongements secondaires (⇒ dendrite). Le neurone, unité fondamentale, fonctionnelle et anatomique du tissu nerveux. Point de contact entre deux neurones. ⇒ synapse.

2 ♦ Inform. Neurone formel : modèle informatique du fonctionnement simplifié d'un neurone biologique. Réseau de neurones formels.

n. m. ANAT Cellule qui assure la conduction de l'influx nerveux.

Encycl. Chaque neurone comprend: - un corps, entouré par une membrane, et pourvu d'un noyau et d'un cytoplasme; - des prolongements courts et très ramifiés, les dendrites, qui transmettent l'influx au corps cellulaire; - un axone, ou cylindraxe, comprenant, de l'intérieur vers l'extérieur: une enveloppe; une gaine de myéline, interrompue par places et délimitant des segments annulaires; une couche de cytoplasme. Certains neurones sont sensitifs, d'autres moteurs. Les neurones sont connectés par des synapses, qui permettent la transmission de l'influx nerveux de neurone à neurone et de neurone à organe récepteur. V. encycl. nerf.

⇒NEURONE, subst. masc.

ANAT. Cellule nerveuse qui est l'unité fondamentale morphologique et fonctionnelle du tissu nerveux, formée d'un corps cellulaire, d'un prolongement constant, l'axone, et de prolongements inconstants, les dendrites. Neurone multipolaire, unipolaire. Dans chaque neurone, l'influx nerveux se propage, par rapport au corps cellulaire, toujours dans le même sens. Sa direction est centripète dans les dendrites, et centrifuge dans les axones. Il passe d'un neurone à l'autre en franchissant la membrane synaptique (CARREL, L'Homme, 1935, p.109). Dans le centre nerveux, l'influx apporté par un neurone sensitif, excite un neurone moteur se rendant aux fléchisseurs et inhibe au contraire un autre neurone dont l'activité normale, non perturbée, consistait à assurer le tonus d'une unité motrice des extenseurs (CAMEFORT, GAMA, Sc. nat., 1960, p.261). Les neurones périphériques font suite aux neurones centraux et sont constitués par les origines réelles des nerfs moteurs crâniens et les racines motrices des nerfs rachidiens (QUILLET Méd. 1965, p.323).

Prononc. et Orth.:[], [-]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1896 (Archives de Neurologie, II, 1, 147 d'apr. FEW t.7, p.106b). Dér. sav. du gr. «nerf, fibre». Fréq. abs. littér.:25.

DÉR. Neuronal, -ale, -aux, neuronique, adj. Qui se rapporte, qui appartient au neurone. Actuellement, on pense qu'un virus tel que celui de l'encéphalomyélite de la souris peut atteindre son lieu électif de fixation (...) en remontant le long des trajets neuronaux après injection musculaire (P.MORAND, Confins vie, 1955, p.134). Il va de soi que, dans la réalité, l'influx nerveux n'emprunte pas une chaîne neuronique unique: l'excitation affecte les terminaisons de plusieurs fibres nerveuses sensitives (CAMEFORT, GAMA, op. cit., p.260). — [], plur. masc. [-o], []. — 1^res attest. a) 1935 neuronique (CARREL, L'Homme, p.110), b) 1955 neuronal (P.MORAND, loc. cit.); de neurone, a avec suff. -ique, b avec suff. -al.

neurone [nøʀɔn; nøʀon] n. m.

ÉTYM. 1896; grec neuron « nerf », repris en all. par W. Waldeyer, 1891, dans le sens adopté en français.

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♦ Didact. (anat.). Cellule des centres nerveux, formée d'un corps cellulaire (noyau et protoplasme) à prolongements inconstants de protoplasme (⇒ Dendrite, cit.) et munie d'un prolongement constant, unique, cylindraxe ou axone, formant la fibre nerveuse (⇒ Nerf). || Le système nerveux central, les ganglions du sympathique sont formés de neurones. || Cylindraxe de neurone entouré de myéline (fibre blanche à myéline, matière blanche des centres nerveux), dépourvu de myéline (fibre grise). || Propagation de l'influx (cit. 2) nerveux dans chaque neurone. || Fonctions du neurone. → Nerf (II.).