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olympiade

olympiade [ ɔlɛ̃pjad ] n. f.
• 1370; lat. olympias, adis; gr. olumpias, ados, du nom de Olumpia « Olympie », ville d'Élide
1Période de quatre ans entre deux jeux olympiques.
2(1901) Souvent au plur. Jeux olympiques. Athlète qui se prépare pour les prochaines olympiades.

olympiade nom féminin (latin olympias, -adis, du grec Olumpias, -ados) Dans l'Antiquité, période de quatre ans, intervalle entre les jeux Olympiques, base du comput international chez les Grecs. Jeux Olympiques. ● olympiade (difficultés) nom féminin (latin olympias, -adis, du grec Olumpias, -ados) Sens et emploi 1. Olympiade, au singulier = période de quatre ans entre deux célébrations successives des jeux Olympiques (de nos jours ou chez les anciens Grecs). Emploi normal et correct. 2. Olympiades, au pluriel = jeux Olympiques. Les athlètes médaillés aux dernières olympiades. Emploi critiqué. Recommandation Dans ce sens, dire plutôt jeux Olympiques.

⇒OLYMPIADE, subst. fém.
A.ANTIQ. GR. Base de la chronologie constituée par une période de quatre ans s'écoulant entre deux jeux olympiques. Ils apprirent, dans un manuel pour les collèges, (...) qu'il y avait chez les Grecs trois manières de compter les Olympiades, et huit chez les Latins de faire commencer l'année (FLAUB., Bouvard, t.1, 1880, p.125). C'est en Grèce qu'on trouve l'ère célèbre des Olympiades, ou période de quatre années, ainsi nommée parce que, à Olympe, se célébraient des jeux tous les quatre ans. La première année de l'ère des Olympiades date de 776 av. J.-C. (CHAUVE-BERTRAND, Question calendrier, 1920, p.56):
♦ Quant aux ères, ici on compte par l'année de la création, là par Olympiade, par la fondation de Rome, par la naissance de Jésus-Christ, par l'époque d'Eusèbe, par celle des Séleucides, celle de Nabonassar, celle des Martyrs.
CHATEAUBR., Génie, t.1, 1803, p.127.
P. anal., mod. Période de quatre ans inaugurée par les Jeux Olympiques modernes. Trente ans ont passé depuis lors, c'est-à-dire huit olympiades (PIERREFEU, Paterne ou l'ennemi du sport, 1927 ds PETIOT 1982).
B.Mod., au plur. Jeux olympiques. Aux fenêtres d'un hôtel, des types en manches de chemise applaudissaient (...) des sportifs étrangers venus pour les Olympiades (MALRAUX, Espoir, 1937, p.449). Le règlement des Olympiades interdit aux professionnels de participer aux Jeux (Jeux et sports, 1967, p.1161).
Rem. Cet emploi, bien que correspondant au sens premier du gr. a été condamné par l'Académie dans un communiqué du 5 nov. 1964.
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1694. Étymol. et Hist. 2e moitié XIIIe s. «jeux olympiques; période de quatre ans entre deux jeux olympiques, base de la chronologie grecque» (PIERRE, morceau en prose, ms. Oxford, p.393, éd. P. Meyer ds Romania t.5, p.60). Empr. au lat. olympias, -adis, empr. au gr. ', - «célébration des jeux Olympiques» et «période de quatre ans qui sépare deux olympiades», du nom de la ville d'Olympie (lat. Olympia, gr. ') en Élide, près de laquelle se déroulaient ces jeux, et qui doit son nom au culte de Zeus Olympien (lat. Olympius, gr. ', dér. de Olympus, «mont Olympe»). Fréq. abs. littér.:21.

olympiade [ɔlɛ̃pjad] n. f.
ÉTYM. 1370; lat. olympias, adis, grec olumpias, ados « période entre les jeux; les jeux eux-mêmes », du nom d'Olumpia, Olympie, ville d'Élide.
1 Antiq. Période de quatre ans entre deux Jeux olympiques, base de la chronologie grecque (→ Approcher, cit. 12).
2 (1901, Maurras, in Petiot). Souv. plur. Jeux olympiques. || Cet athlète se prépare pour les prochaines olympiades. || Les XIIe olympiades.
Cette période, à l'époque moderne.
0 Le 8 avril 1896 le roi Georges scella le rétablissement des Jeux olympiques en prononçant la formule sacramentelle : « Je proclame l'ouverture des Jeux de la Première Olympiade de l'ère moderne. »
G. Bourdon, Histoire des sports, 1924, in Petiot.

Encyclopédie Universelle. 2012.