pitchoun, e [ pitʃun ] n.
• 1848; mot provenç. « petit »
♦ Région. (Provence) Fam. Jeune enfant. « Une pitchoune éveillée et cabotine d'à peine sept ans » (Le Monde, 1998). (Aussi pitchounet, pitchounette, affectueux.)
pitchoun, oune
adj. et n. (France rég.) Petit (en parlant d'un enfant). Elle est toujours aussi pitchoune.
|| Subst. Terme affectueux employé à l'adresse d'un enfant. Suis-moi, (mon) pitchoun.
⇒PITCHOUN, -OUNE, subst.
Région. (Provence), fam. Petit(e) enfant. Cette fois, la pitchoune a la fièvre (RICHEPIN, Miarka, 1883, p.246).
— En empl. appellatif à valeur affective. Tu viendrais chez moi un mois d'temps que j't'en f'rais goûter [du vin muscat] chaque jour du pas pareil, mon pitchoun. —Tu parles d'une noce dit le soldat reconnaissant (BARBUSSE, Feu, 1916, p.153).
REM. Pitchounet, -ette, subst., synon. Le petit de Miette a une coqueluche terrible depuis dix jours. On craint même pour sa vie! César: Pauvre pitchounet! (PAGNOL, Fanny, 1932, III, 7, p.195).
Prononc. et Orth.:[]. Au plur. des pitchouns, -es. Étymol. et Hist. 1848 (LABICHE, J. homme pressé, 4, p.352). Mot prov. signifiant «petit» (1931, BRUN, Le Français de Marseille), formé sur le rad. expr. pitch- qui évoque la petitesse. Cf. a. prov. pichon adj. «petit» (XVIes., P. MEYER, Doc. ling. du Midi de la France) et arg. pechon «garçon mercelot, apprenti-gueux» (1596, La Vie généreuse des Mercelots, Gueuz et Boesmiens ds SAIN. Sources arg. t.1, p.146, 147, 152). Bbg. QUEM. DDL t.17 (s.v. pitchounette).
pitchoun [pitʃun] n. et adj.
ÉTYM. 1848; mot provençal « petit ».
❖
♦ Régional (Midi de la France).
2 Adj. || Elle est un peu pitchoun pour son âge.
❖
DÉR. Pitchounet.
Encyclopédie Universelle. 2012.