rhodium [ rɔdjɔm ] n. m.
• 1805; de rhod(o)- et -ium, à cause de la couleur rose de ses dérivés
♦ Chim. Élément atomique (Rh; no at. 45; m. at. 102,90), métal de transition très dur, extrait des minerais de platine et d'or avec lesquels il forme des alliages naturels. ⇒ rhodite . Mousse de rhodium (rhodium en poudre grise); noir de rhodium (en poudre noire). Revêtir d'une couche de rhodium. ⇒ rhodiage.
● rhodium nom masculin (grec rhodon, rose, à cause de la couleur de certains de ses sels) L'un des métaux légers de la mine de platine. (Élément chimique de symbole Rh.)
rhodium
n. m. élément métallique (symbole Rh) de numéro atomique Z = 45.
— Métal (Rh) rare, résistant à l'action des acides. Le rhodium est surtout utilisé sous forme d'alliages avec d'autres métaux.
⇒RHODIUM, subst. masc.
CHIM. Métal rare (symbole Rh, numéro atomique 45, masse atomique 102,91) blanc argenté, très dur et résistant à la corrosion, qui est principalement utilisé comme élément d'alliage du platine avec lequel on le trouve également associé à l'état naturel. [Les corps simples] qui existent dans les roches volcaniques et basiques, à l'exception du platine et de quelques uns des métaux qui l'accompagnent constamment (rhodium (...), osmium) (ÉLIE DE BEAUMONT ds B. Sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 6). Une glace bien polie est transformée en miroir, en disposant sur l'une de ses faces un métal de grand pouvoir réflecteur: étain, argent, platine; plus rarement le rhodium (Cl. DUVAL, Verre, 1966, p. 105).
REM. 1. Rhodiage, subst. masc., métall. ,,Procédé consistant à déposer par électrolyse une couche de rhodium inattaquable (...) sur une surface métallique`` (BADER-TH. 1962). Le rhodiage sur argenture à 0,010, sur une épaisseur d'environ 4 microns, est destiné au revêtement des contacts électriques qui acquièrent ainsi une forte résistance à l'usure (Électron. 1963-64). 2. Rhodier, verbe trans., métall. Recouvrir une surface métallique d'une couche protectrice de rhodium. (Ds Lar. Lang. fr., Lexis 1975).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1805 (Dr. WOLLASTON, Lettre ds Ann. chim. et phys., t. 52, p. 51). Formé de l'élém. rhod(o)- et du suff. -ium; le mot a été formé en 1804 par l'Angl. WOLLASTON (v. NED).
DÉR. Rhodié, -ée, adj. a) Chim. Qui contient du rhodium. Platine rhodié (FRÜHLING, Cours d'électr., t. 1, 1966, p. 229). b) Technol. Qui est allié à du rhodium. Holborn et Wien (1896) ont montré les avantages du couple platine-platine rhodié, en particulier pour la mesure des hautes températures (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 263). — []. — 1re attest. 1900 (Gde Encyclop., s.v. rhodium); de rhodi[um], suff. -é.
BBG. — BONN. 1920, p. 119.
rhodium [ʀɔdjɔm] n. m.
ÉTYM. 1805, d'après la couleur rose des solutions d'un certain nombre de ses dérivés; de 1. rhod-, et -ium.
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♦ Chim. Corps simple (poids at. 102,91; no at. 45), métal rare, d'une assez grande dureté, fusible à haute température, blanc et ressemblant au platine, avec lequel on le trouve allié à l'état naturel (platine rhodié); symb. : Rh. || Le rhodium est malléable et ductile; il résiste aux acides. || Alliage de rhodium et d'or. ⇒ Rhodite. || Mousse de rhodium (rhodium en poudre grise); noir de rhodium (en poudre noire).
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DÉR. Rhodié.
Encyclopédie Universelle. 2012.