starter [ startɛr ] n. m.
• 1861; mot angl., de to start « faire partir »
1 ♦ Personne qui est chargée de donner le départ d'une course de chevaux. Les chevaux sont sous les ordres du starter, le départ va être donné.
♢ Par anal. Personne chargée de donner aux coureurs le signal du départ (généralement par un coup de pistolet).
2 ♦ (1931) Dispositif spécial incorporé au carburateur, destiné à faciliter le démarrage à froid d'un moteur à explosion. Démarrer au starter. Starter automatique. Des starters.
♢ Technol. Dispositif d'amorçage d'une lampe à décharge. Starter d'un tube fluorescent.
● starter nom masculin (anglais starter, de to start, partir) Celui qui est chargé de donner le signal du départ dans certaines courses. Celui qui règle les départs et la circulation au sol sur un terrain d'aviation militaire. Dispositif utilisé en association avec un ballast, pour l'allumage d'une lampe à décharge. Dispositif auxiliaire du carburateur, dont la mise en action permet un démarrage aisé par l'envoi au moteur d'un mélange plus riche que le mélange de marche normale.
starter
n. m.
d2./d Dispositif qui facilite le démarrage d'un moteur à explosion en enrichissant temporairement le mélange gazeux en carburant. Syn. (Belgique, Maurice, Québec, Suisse) choke.
⇒STARTER, subst. masc.
A. — SPORTS. Officiel chargé de donner le signal du départ d'une course de chevaux ou d'une épreuve automobile (à l'aide d'un drapeau), d'une course à pied par un coup de pistolet. Se placer sous les ordres du starter. Le premier départ ne fut pas bon, le starter (...) n'avait pas abaissé son drapeau rouge. Les chevaux revinrent, après un temps de galop. Il y eut encore deux faux départs. Enfin, le starter, rassemblant les chevaux, les lança avec une adresse qui arracha des cris (ZOLA, Nana, 1880, p. 1401). Le starter dut l'avertir qu'il devait le disqualifier au troisième [départ] s'il ne le prenait correctement (ARNOUX, Gentilsh. ceinture, 1928, p. 244).
B. — AUTOMOB. ,,Dispositif facilitant le démarrage à froid des moteurs à explosion par enrichissement en carburant du mélange détonant admis dans les cylindres`` (DEW. Technol. 1973). Starter manuel, automatique. Tous les Français ne sont d'ailleurs pas des « démarreurs à froid ». Ils n'ont pas tous quelque chose dans le genre du « starter » automobile (L'Auto, 13 mai 1934, p. 1 ds GRUBB Sports 1937, p. 71).
♦ Starter manuel, automatique. Synon. enrichisseur (Arrêté du 18 déc. 1990 ds Dict. des termes officiels, Paris, J.O., 1991, p. 246).
Prononc. et Orth.:[
]. BARBEAU-RODHE 1930, WARN. 1968: [-
], [-
]. Plur. des starters. Étymol. et Hist. 1. 1861 « celui qui donne, dans une course, le signal du départ » (Revue des Deux Mondes, 15 nov., 271 ds HÖFLER Anglic.); 2. [1892 self-starter « démarreur » (Portefeuille écon. des machines, de l'outillage et du matériel, col. 140 d'apr. R. V. BALL ds Fr. mod. t. 43, p. 55)] 1931 « dispositif facilitant le démarrage à froid d'un moteur à essence » (Le Génie civil, 17 oct., 385b, ibid.). Empr. à l'angl. starter, dér. de to start « partir, démarrer, se mettre en route, commencer », att. au sens 1 dep. 1622 (NED) et comme terme désignant un appareil de démarrage d'une machine dep. 1875 (ibid.), le dispositif agissant sur le mélange d'air et d'essence d'un moteur à explosion pour en faciliter le démarrage à froid se dénommant choke (propr. « étrangleur »). Bbg. BONN. 1920, p. 143.
]. BARBEAU-RODHE 1930, WARN. 1968: [-], [-]. Plur. des starters. Étymol. et Hist. 1. 1861 « celui qui donne, dans une course, le signal du départ » (Revue des Deux Mondes, 15 nov., 271 ds HÖFLER Anglic.); 2. [1892 self-starter « démarreur » (Portefeuille écon. des machines, de l'outillage et du matériel, col. 140 d'apr. R. V. BALL ds Fr. mod. t. 43, p. 55)] 1931 « dispositif facilitant le démarrage à froid d'un moteur à essence » (Le Génie civil, 17 oct., 385b, ibid.). Empr. à l'angl. starter, dér. de to start « partir, démarrer, se mettre en route, commencer », att. au sens 1 dep. 1622 (NED) et comme terme désignant un appareil de démarrage d'une machine dep. 1875 (ibid.), le dispositif agissant sur le mélange d'air et d'essence d'un moteur à explosion pour en faciliter le démarrage à froid se dénommant choke (propr. « étrangleur »). Bbg. BONN. 1920, p. 143.
starter [staʀtɛʀ] n. m.
ÉTYM. 1862; mot angl., de to start « faire partir ».
❖
1 Turf. Personne qui est chargée de donner le départ d'une course de chevaux (en abaissant un drapeau). || Les chevaux sont sous les ordres du starter, le départ va être donné. — Par anal. (Sports). Officiel chargé de donner aux coureurs le signal du départ (généralement par un coup de pistolet).
1 (…) le premier départ ne fut pas bon, le starter, qu'on apercevait au loin comme un mince trait noir, n'avait pas abaissé son drapeau rouge. Les chevaux revinrent, après un temps de galop. Il y eut encore deux faux départs. Enfin, le starter, rassemblant les chevaux, les lança avec une adresse qui arracha des cris.
Zola, Nana, XI.
2 L'une de nos joies les plus grandes, c'était quand le départ de la course était donné à proximité de la « haie des Chênes », c'est-à-dire près de là où nous nous tenions. Le starter, en redingote, sur son cheval aux muscles de lutteur, gros costaud à côté des pur-sang qui prenaient part à l'épreuve (…)
Michel Leiris, Fourbis, p. 77.
2 (1931). Dispositif spécial incorporé au carburateur, destiné à faciliter le démarrage du moteur (par augmentation de la richesse en carburant du mélange gazeux, ou du taux de compression). || Le starter peut être manuel (commandé par le conducteur) ou automatique. || Mettez le starter avant d'actionner le démarreur.
3 Techn. Mélange d'aliments pour les jeunes animaux. — Culture mère faite pour préparer des levains microbiens.
Encyclopédie Universelle. 2012.