timonerie [ timɔnri ] n. f.
• 1791; de timonier
I ♦ Mar.
1 ♦ Fonction, spécialité de timonier, service dont sont chargés les timoniers (1o). Chef, quartier-maître de timonerie. Journal de la timonerie.
2 ♦ Ensemble des matelots affectés à ce service.
3 ♦ Partie du navire qui abrite la roue du gouvernail et les divers appareils de navigation. « Il y avait là, comme en haut, un compas, un chadburn, une boîte de morse, et un second poste de timonerie » (Vercel).
II ♦ Techn. Ensemble des organes de transmission qui servent à commander la direction et les freins d'une automobile, à appliquer sur les gouvernes les ordres donnés sur les commandes de vol d'un avion.
● timonerie nom féminin Abri qui protège l'appareil à gouverner et l'homme de barre sur les bateaux de petit tonnage. (Sur les grands navires, on dit passerelle.) Ensemble des timoniers d'un navire ; service dont ils sont chargés. Ensemble des éléments entrant dans la commande des freins ou de la direction d'une automobile.
timonerie
n. f.
d1./d TECH Ensemble des organes de transmission qui commandent la direction ou le freinage dans un véhicule.
d2./d MAR Partie couverte de la passerelle de navigation d'un navire.
⇒TIMONERIE, subst. fém.
A. — MARINE
1. a) Fonction des timoniers sur un navire; service du gouvernail. Être dans la timonerie. (Dict. XIXe et XXe s.).
♦ Journal de timonerie. Cahier sur lequel sont inscrits les faits intéressant les manœuvres d'un navire (Dict. XIXe et XXe s.). Synon. livre de loch.
b) Ensemble des matelots attachés au service du gouvernail (Dict. XIXe et XXe s.).
♦ Maître de timonerie. Officier qui commande au service du gouvernail. Je suis monté dans les hunes avec le maître de timonerie, et j'ai aperçu cette vieille Égypte. Le ciel, la mer, tout était bleu (FLAUB., Corresp., 1849, p. 121).
2. Lieu qui abrite les instruments et appareils de navigation (compas, roue du gouvernail, etc.) et où se tient l'homme de barre. La passerelle, la timonerie et la chambre des cartes paraissaient abandonnées (PEISSON, Parti Liverpool, 1932, p. 200).
B. — TECHNOL. Ensemble des organes de transmission entrant dans la commande de la direction et des freins d'une voiture automobile, d'un train, ou des commandes de vol d'un avion. Timonerie de direction. Ce dispositif, qui constitue le frein, est presque exclusivement réalisé, sur le matériel roulant des chemins de fer, sous la forme de sabots en fonte, actionnés par un système de bielles et de renvois de mouvement dont l'ensemble représente la timonerie (BAILLEUL, Matér. roulant ch. de fer, 1951, p. 123). La timonerie de frein (CHAPELAIN, Techn. automob., 1956, p. 253).
Prononc. et Orth.:[]. Att. ds Ac. 1935. Étymol. et Hist. 1. 1791 « fonction, service du timonier sur un navire » (Anc. Moniteur, VII, 13a ds Z. fr. Spr. Lit. t. 35, p. 146); 1831 maître de timonerie (WILL.); 1849 chef de timonerie (FLAUB., Corresp., p. 107); 1859 « ensemble des marins affectés à cette fonction » (BONN.-PARIS); 2. 1831 « partie du navire où se trouvent la roue du gouvernail, compas, divers appareils de navigation » (WILL.); 3. 1887 « ensemble des barres, tringles, câbles, palonniers entrant dans la commande des freins d'un véhicule » (HERDNER, Constr. et conduite locomot., t. 1, p. 320). Dér. de timon; suff. -erie. Fréq. abs. littér.:18.
timonerie [timɔnʀi] n. f.
ÉTYM. 1791; de timonier.
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I Mar.
1 Fonction, spécialité de timonier; service dont sont chargés les timoniers (1.). || Chef, quartier-maître de timonerie. || Journal de la timonerie ou livre de loch.
3 (Mil. XIXe). Partie du navire qui abrite la roue du gouvernail, les compas et les divers appareils de navigation.
0 Il y avait là, comme en haut, un compas, un chadburn, une boîte de morse, et un second poste de timonerie.
Roger Vercel, Remorques, II.
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II (XXe; in Larousse 1933). Techn. Ensemble des organes de transmission qui servent à commander la direction et les freins d'une automobile, à appliquer sur les gouvernes les ordres donnés sur les commandes de vol d'un avion, le système de freinage d'un véhicule quelconque. || « Le frein à air (…) est du type courant : timonerie centrale entre bogies… » (la Vie du rail, 14 avr. 1963).
Encyclopédie Universelle. 2012.