vesce [ vɛs ] n. f.
• vecce 1180; lat. vicia
♦ Plante herbacée très commune, à feuilles pennées, à vrilles fleuries rappelant celles du pois de senteur. Vesce des haies, vesce sauvage (faux pois, dit aussi vesceron ). Vesce cultivée (comme fourrage vert, ou pour ses graines).
♢ Par ext. Fourrage vert, ou graines (généralement de vesce cultivée).
⊗ HOM. Vesse.
● vesce nom féminin (latin vicia) Légumineuse fourragère annuelle (papilionacée), généralement cultivée en rotation avec une céréale. ● vesce (homonymes) nom féminin (latin vicia) vesse nom féminin
⇒VESCE, subst. fém.
BOT. Plante de la famille des Papilionacées, à feuilles composées de plusieurs folioles, à vrilles fleuries et dont certaines variétés sont cultivées pour le fourrage. Synon. dravière, lentille batarde, lentille du Canada. Vesce commune, cultivée, fourragère, sauvage; hivernage de vesce. On cultive la vesce soit pour en récolter la graine à l'état de maturité, (...) soit pour la couper avant maturité et la donner à manger aux chevaux et aux bestiaux, comme fourrage (BRARD 1838). La moisson jeune (...) où pointait (...) un brin de vesce des semailles anciennes (R. BAZIN, Blé, 1907, p. 208).
— P. méton. Graine de cette plante. Les sieurs Leleu faisaient moudre aux moulins de Saint-Jean (...) de la vesce, dont ils mêlaient les farines à celle du blé (MARAT, Pamphlets, Nouv. dénonc. Necker, 1790, p. 178).
Prononc. et Orth.:[
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Ac. 1694:vesse, vesce. Étymol. et Hist. 2e moit. XIIe s. exprime une valeur minime valoir une vesce (Serm. Oyez T., 1661 ds MÖHREN Négation, p. 232); 1180-90 (ALEXANDRE DE PARIS, Alexandre, III, 5987 ds Elliott Monographs, 37, p. 279: Ne li lairai de terre vaillant un grain de vece). Du lat. viscia, vicia « vesce » (ANDRÉ Bot., p. 329). Fréq. abs. littér.:16. Bbg. CHAURAND (J.). Le Lex. rég. des fourrages et des plantes fourragères... Fr. mod. 1970, t. 38, p. 137.
]. Att. ds Ac. dep. 1694. Ac. 1694:vesse, vesce. Étymol. et Hist. 2e moit. XIIe s. exprime une valeur minime valoir une vesce (Serm. Oyez T., 1661 ds MÖHREN Négation, p. 232); 1180-90 (ALEXANDRE DE PARIS, Alexandre, III, 5987 ds Elliott Monographs, 37, p. 279: Ne li lairai de terre vaillant un grain de vece). Du lat. viscia, vicia « vesce » (ANDRÉ Bot., p. 329). Fréq. abs. littér.:16. Bbg. CHAURAND (J.). Le Lex. rég. des fourrages et des plantes fourragères... Fr. mod. 1970, t. 38, p. 137.
vesce [vɛs] n. f.
ÉTYM. V. 1283; vecce, 1180; du lat. vicia, même sens.
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1 Bot. Nom donné parfois aux Viciées (Légumineuses papilionacées), comprenant les fèves, les lentilles et les vesces (2.).
2 Cour. Plante herbacée très commune, à feuilles pennées, à vrilles fleuries rappelant celles du pois de senteur. || Vesce des haies, vesce sauvage (faux pois, dit aussi vesceron). || Vesce cultivée (comme fourrage vert, ou pour ses graines). — Par ext. Fourrage vert, ou graines (généralement de vesce cultivée). || Mélange fourrager comprenant des vesces, de la vesce. ⇒ Bisaille, 2. dragée (ou dravière), hivernage.
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HOM. Vesse.
Encyclopédie Universelle. 2012.