Akademik

toster
toaster ou (vx) toster [toste] v.
ÉTYM. 1800, toaster, in Höfler; toster, 1750; de toast.
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I V. intr. Vx. Porter un toast. || Toaster à la santé de (qqn, qqch.).
1 Je n'exige pas que vous tostiez si souvent, quand vous dînerez chez le duc de Richemond.
Montesquieu, Correspondance, 1750, in Littré, 1872.
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II V. tr.
1 (1764, Voltaire). Vx. Honorer (qqn, qqch.) par un toast.
2 À cette apparition (du second service), le chevalier sentit se ranimer sa valeur expirante, tandis que les autres avaient l'air de rendre les derniers soupirs. Exalté par le changement de vins, il triomphait de leur impuissance, et toastait leur santé des nombreuses rasades dont il arrosait un tronçon considérable de brochet qui avait suivi l'entrecuisse du dindon.
A. Brillat-Savarin, Physiologie du goût, t. II, p. 176 (1826).
3 Les Anglais, qui se sont piqués de renouveler plusieurs coutumes de l'antiquité, boivent à l'honneur des dames; c'est ce qu'ils appellent toster; et c'est parmi eux un grand sujet de dispute si une femme est tostable ou non, si elle est digne qu'on la toste.
Voltaire, Dict. philosophique, « Boire à la santé ».
2 (De toast, 2.). Rôtir (une tranche de pain).P. p. adj. :
4 (…) il est parti pendant que j'avalais un sandwich aux œufs frits-pain toasté.
Jacques Godbout, Salut, Galarneau ! in Littératures de langue franç. hors de France, p. 505 (Québec).

Encyclopédie Universelle. 2012.