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hypocoristique

hypocoristique [ ipɔkɔristik ] adj. et n. m.
• 1893; gr. hupokoristikos, de hupokorizesthai « parler avec des diminutifs »
Ling. Qui exprime une intention affectueuse, caressante. Diminutif, redoublement hypocoristique. N. m. Chouchou est un hypocoristique.

hypocoristique adjectif et nom masculin (grec hupokoristikos, caressant) Se dit d'une forme linguistique exprimant une intention affectueuse. (Les hypocoristiques sont souvent formés grâce à des suffixes diminutifs [frérot] ou par redoublement [fifille] ; ce sont souvent des appellatifs.)

hypocoristique
adj. LING Qui exprime une affection tendre ou amicale. Redoublement hypocoristique (Popaul, fifille). Diminutif hypocoristique (Jacquot).

⇒HYPOCORISTIQUE, adj. et subst. masc.
LING. (Terme) qui exprime une intention caressante, affectueuse, notamment dans le langage des enfants ou ses imitations. Redoublement hypocoristique; usage, valeur hypocoristique d'un mot. Les procédés formels employés pour créer des termes hypocoristiques sont par exemple les suffixes dits « diminutifs » (fillette), le redoublement (chien-chien, fifille), l'abrègement des prénoms (Mado, Alec), ou le choix de termes conventionnellement hypocoristiques (fr. mon petit poulet, mon chou) (MOUNIN 1974).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1893 (DG). Empr. au gr. « caressant » et « propre à atténuer »; cf. l'angl. hypocoristic (1796 ds NED).

hypocoristique [ipɔkɔʀistik] adj.
ÉTYM. 1893; l'angl. hypocoristic est antérieur (1796); grec hupokoristikos, même sens, de hypokorizesthai « parler avec des diminutifs », de hupo (→ Hypo-), et korizesthai « cajoler », de korê « jeune fille ». → Koré.
Ling. Qui exprime une intention affectueuse par un procédé linguistique et notamment lexical spécifique (ex. : fifille pour « fille »). || Diminutifs, redoublements hypocoristiques. Affection, A., 2. || Usage, valeur hypocoristique d'un mot.N. m. || Un hypocoristique.
N. m. (collectif). Le langage hypocoristique.
0 Les frontières de l'hypocoristique sont cependant floues, et il n'est pas toujours facile de l'isoler des langages voisins : le familier ou l'enfantin (sans même parler du « langage bébé », qui est encore autre chose), l'argotique ou même le dialectal, voire, exceptionnellement, le langage poétique.
Jacques Pohl, la Faune hypocoristique, in Vie et Langage, janv. 1974.

Encyclopédie Universelle. 2012.