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• 1624; gr. kônikos

1 ♦ Qui a la forme d'un cône (⇒ conicité). Engrenage, pignon conique.

2 ♦ Géom. Qui appartient au cône. Section conique. N. f. Courbe qui résulte de la section d'un cône par un plan. L'ellipse, l'hyperbole, la parabole sont des coniques. Figure de révolution engendrée par une conique. ⇒ quadrique.

Synonymes :

adj. et n. f.

d1./d adj. Qui a la forme d'un cône.

d2./d adj. GEOM Qui se rapporte au cône.

d3./d n. f. GEOM Courbe plane du second degré (ellipse, hyperbole ou parabole).

⇒CONIQUE, adj.

Qui a la forme d'un cône. Des vases de formes sphériques, coniques, elliptiques (BERNARDIN DE SAINT-PIERRE, Harmonies de la nature, 1814, p. 235). La forme conique des toitures se prête en effet à une couverture métallique (VIOLLET-LE-DUC, Entretiens sur l'archit., t. 2, 1872, p. 140).

♦ Surface conique. ,,Surface engendrée par une droite (dite génératrice) qui se déplace en passant par un point fixe (dit sommet du cône)`` (J. HADAMARD, Géom. dans l'espace, 1921, p. 120).

♦ Section conique :

• ... elle [Hypatie] expliquait à la fois Platon, Aristote, les œuvres de Diophante et les sections coniques d'Apollonius de Perga.

Les Gds courants de la pensée mathématique, 1948, p. 258.

— Emploi subst. Courbe plane du second degré par rapport à l'ensemble des variables. Les trois courbes (ellipse, hyperbole, parabole) (...) ont été réunies sous la dénomination commune de « coniques » (J. HADAMARD, Géom. dans l'espace, 1921, p. 254).

Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Cf. cône. Étymol. et Hist. 1. 1624 adj. superficie conique (H. DE MEYNIER, Paradoxes de Meynier contre les mathématiciens, 4^e part., Les livres d'Archimede, Paris, p. 26); 1803 subst. (CHATEAUBRIAND, Génie du christianisme, t. 2, p. 63); 2. 1690 adj. « qui a la forme d'un cône » (FUR.). Empr. au gr. « qui a la forme d'un cône ». Fréq. abs. littér. :293. Fréq. rel. littér. :XIX^e s. : a) 1 136, b) 198; XX^e s. : a) 106, b) 106.

DÉR. Conicité, subst. fém. Forme conique. On comprendra aisément que cette conicité est destinée uniquement à la facilité du démoulage (R. BARNERIAS, Manuel des aciéries, 1934, p. 228). Spéc. a) Ch. de fer. Conicité des bandages. Profil tronconique que présentent les bandages des roues de chemin de fer et grâce auquel l'essieu reste perpendiculaire à l'axe de la voie (cf. A. HERDNER, Construction et conduite des locomotives à vapeur, 1887, p. 70). b) Chir. Conicité du moignon. Défaut dans l'amputation d'un membre ayant comme conséquence de rendre le moignon conique, le bout de l'os dépassant (cf. A. NÉLATON, Élémens de pathol. chir., t. 1, 1844, p. 236). — []. — 1^re attest. 1833 (Forget, in Transactions médicales, XI, janv., 107 ds QUEM. Fichier), de conique, suff. -ité.

conique [kɔnik] adj. et n. f.

ÉTYM. 1624; grec kônikos, de kônos. → Cône.

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1 Qui a la forme d'un cône (⇒ Conicité). || Engrenage, pignon conique. || Entonnoir, éteignoir de forme conique. || Cornes coniques des ruminants.

2 Géom. Qui appartient au cône. || Section conique. || Volume conique que déterminent deux plans passant par l'axe du cône. ⇒ Onglet.