1. foire [ fwar ] n. f.
• feire 1130; bas lat. feria « marché, foire », class. feriæ « jours de fête »
1 ♦ Grand marché public où l'on vend diverses sortes de marchandises et qui a lieu à des dates et en des lieux fixes (généralement en milieu rural). Les grandes foires du Moyen Âge. Champ de foire. ⇒ foirail. Marchands qui font les foires. ⇒ forain. Foire aux bestiaux. Foire à la ferraille. — Loc. Ils s'entendent comme larrons en foire. Foire d'empoigne.
2 ♦ Grande réunion périodique où des échantillons de marchandises diverses sont présentés au public. ⇒ exposition, salon. La foire de Leipzig, de Bruxelles, de Paris. La foire-exposition de Lyon.
3 ♦ Fête foraine ayant lieu à certaines époques de l'année. ⇒ ducasse, fête, frairie, kermesse. La foire du Trône.
4 ♦ (1922) Fig. et fam. Lieu bruyant où règnent le désordre et la confusion. ⇒ bazar. « Garçon, veillez à notre paix. C'est une foire ici ! » (Giraudoux).
♢ Fam. Faire la foire : s'adonner à une vie de débauche. ⇒ 2. bombe, 2. bringue, fête, noce.
foire 2. foire [ fwar ] n. f.
• XIIe; lat. foria
♦ Vulg. et vieilli Évacuation d'excréments à l'état liquide. ⇒ diarrhée.
● foire nom féminin (latin populaire feria, marché, du latin classique feriae) Grand marché se tenant à des époques fixes dans un même lieu : Foire aux bestiaux. Manifestation commerciale périodique, généralement annuelle, pendant laquelle les producteurs exposent des échantillons de leurs produits et enregistrent les commandes qui leur sont passées. Fête foraine ayant une périodicité régulière : Foire du Trône. Familier. Endroit où tout est en désordre, où l'on fait du bruit. ● foire (expressions) nom féminin (latin populaire feria, marché, du latin classique feriae) Champ de foire, grande place où se tient habituellement la foire au bétail. Populaire. Faire la foire, mener une vie de débauche ; faire un repas bien arrosé ; s'amuser beaucoup, faire la fête, la bombe. Foire aux questions (FAQ), ensemble de pages Web ou fichier regroupant les questions les plus fréquentes posées sur un sujet donné, ainsi que leurs réponses. ● foire (homonymes) nom féminin (latin populaire feria, marché, du latin classique feriae) foire forme conjuguée du verbe foirer foirent forme conjuguée du verbe foirer foires forme conjuguée du verbe foirer ● foire (synonymes) nom féminin (latin populaire feria, marché, du latin classique feriae) Manifestation commerciale périodique, généralement annuelle, pendant laquelle les producteurs exposent...
Synonymes :
- foire-échantillon
● foire
nom féminin
(latin foria)
Populaire et vieux
Diarrhée.
Peur.
● foire (homonymes)
nom féminin
(latin foria)
Populaire et vieux
foire
forme conjuguée du verbe foirer
foirent
forme conjuguée du verbe foirer
foires
forme conjuguée du verbe foirer
foire
n. f.
d1./d Grand marché public qui se tient régulièrement en certains lieux, une ou plusieurs fois dans l'année. Foire aux bestiaux, à la ferraille.
|| (Maurice) Marché hebdomadaire de plein air.
d2./d Fête foraine.
d3./d Exposition commerciale périodique. La Foire internationale de Dakar.
d4./d Fam., péjor. Lieu très bruyant, où règnent le désordre et la confusion.
|| Loc. Faire la foire: se débaucher, faire la noce.
I.
⇒FOIRE1, subst. fém.
A.— Manifestation commerciale ou attractive se tenant dans une ville, un bourg ou un village à une ou des époque(s) et en un lieu généralement fixes.
1. Grand marché de plein air où sont exposées et vendues toutes sortes de marchandises, de denrées, de produits locaux et qui donne souvent lieu à des fêtes et à des réjouissances. Aller à la foire; foire annuelle, de printemps; bonimenteur, camelot de foire. Le bateau était chargé de marchands qui se rendaient à la foire de Beaucaire (M. DE GUÉRIN, Corresp., 1837, p. 318). La rue de Rivoli, une foire de tous les produits imaginables étalés sur le trottoir (GONCOURT, Journal, 1871, p. 739) :
• 1. On attendait, dans chaque famille, telle fête pour faire les provisions du ménage. Aussi les fêtes étaient plus riches et plus belles; les marchands, étant sûrs de vendre, arrivaient de fort loin. C'était le bon temps des foires de Francfort, de Leipzig, de Hambourg, en Allemagne; de Liège et de Gand, dans les Flandres; de Beaucaire, en France.
ERCKM.-CHATR., Ami Fritz, 1864, p. 158.
• 2. Les foires sont une affaire sérieuse : c'est là que se traitent les grands intérêts du négoce; c'est là aussi que le petit commerce, en toutes ses variétés, trouve occasion à de multiples profits. Mais les affaires de marché vont avec le divertissement : une foire est aussi une fête. Il y a des foires de petite ou moyenne importance, qui se tiennent fréquemment et un peu partout.
FARAL, Vie temps st Louis, 1942, p. 66.
♦ Champ de foire. Lieu où se déroule habituellement la foire. Synon. région. foirail (cf. aussi champ1 I C 2). Les bestiaux amenés sur le champ de foire (SOREL, Réflex. violence, 1908, p. 324).
— HIST. (entre 1 600 et 1 800 env.). Théâtre de la foire. Petit théâtre de genre bouffon qui se produisait dans certaines foires parisiennes et plus spécialement aux foires de Saint-Germain et de Saint-Laurent. Farce, parade de la foire. Ces pièces du théâtre de la foire qui mettent aux prises Arlequin, Colombine et le docteur pour de vils intérêts et des passions basses (FRANCE, Pt Pierre, 1918, p. 77).
— En partic. Grand marché spécialisé dans la vente d'un produit particulier, ou dans l'exposition et la vente de bestiaux. Foire agricole; foire aux oignons, aux pains d'épices, aux vins; foire au jambon; foire aux livres, aux santons; foire à la ferraille. La foire des livres est pour Francfort une source inépuisable de richesse (FRANCE, Rabelais, 1909, p. 10) :
• 3. ... ils décidèrent de partir à pied, et d'acheter un âne pour Mary. Shelley alla à la foire aux bestiaux et revint à l'hôtel avec un minuscule baudet...
MAUROIS, Ariel, 1923, p. 173.
♦ Foire aux puces. Marché où l'on trouve à acheter toutes sortes d'objets d'occasion. Un type inédit de lecteur (...) qui courait (...) le dimanche matin la foire aux puces de Saint-Ouen (CENDRARS, Bourlinguer, 1948, p. 393).
— P. anal., mod. [Dans l'enceinte de certains grands magasins] Vente saisonnière d'un type d'articles à des prix souvent réduits. Foire au blanc, aux bonnes affaires.
— Syntagmes, loc. et expr. fig. et fam.
a) Nous ne sommes pas à la foire. Ce n'est ni le lieu ni le moment pour chahuter, faire du bruit, ou pour faire du marchandage ou argumenter comme les camelots de foire. Le tribunal vous somme de vous renfermer dans une plaidoirie plus décente et plus convenable : nous ne sommes pas à la foire (CHAMPFL., Bourgeois Molinch., 1855, p. 208).
b) La foire n'est pas sur le pont. Il n'y a pas lieu de se presser, les choses peuvent attendre. Te décides quand tu seras sûr! (...). Y a pas la foire sur le pont (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 688).
c) Acheter à la foire d'empoigne. Voler. Une poule au pot achetée à la foire d'empoigne (ARNOUX, Zulma, 1960, p. 26).
d) Foire d'empoigne (cf. empoigne B). Moi ma vie, c'est (...) les engueulades, les bagarres. Et si ça se trouve, la foire d'empoigne (AYMÉ, Cléramb., III, 2, 1950, p. 143).
e) S'entendre comme larrons en foire. S'entendre à merveille, surtout pour accomplir un mauvais coup, faire une mauvaise farce (à quelqu'un). Ces deux hommes, tout en ayant l'air d'être très mal ensemble, s'entendent comme larrons en foire pour toutes les roublarderies du métier (GONCOURT, Journal, 1896, p. 901).
2. Mod., absol., ou foire-exposition, foire échantillon. Exposition industrielle et commerciale, annuelle ou bi-annuelle, généralement couverte et répartie dans divers pavillons spécialisés offrant au public de nombreux produits (alimentaires, agricoles, industriels, artisanaux, etc.) pouvant être achetés généralement sur commande. Foire internationale, nationale, universelle; la foire de Paris, de Lyon. Cette foire [l'Exposition universelle de 1900] confuse et poussiéreuse (COCTEAU, Portr.-souv., 1935, p. 120).
3. Fête locale populaire, généralement annuelle, rassemblant en un lieu déterminé des attractions diverses (manèges, baraques de tir, loteries, montreurs de curiosités, etc.). Baraque, champ de foire; hercule, lutteur de foire; foire de Neuilly; foire du Trône. Un champ de foire convenablement fourni de chevaux de bois, de roues de fortune et de saltimbanques (GAUTIER, Italia, 1852, p. 7). Synon. fête foraine; ducasse, kermesse (région.) :
• 4. Ce dimanche-là, c'était la fête du village, la fête annuelle et patronale qu'on nomme assemblée, en Normandie. Depuis huit jours on voyait venir par les routes, au pas lent de rosses grises ou rougeâtres, les voitures foraines où gîtent les familles ambulantes des coureurs de foire, directeurs de loteries, de tirs, de jeux divers...
MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Père Amable, 1886, p. 230.
B.— Fam. [P. anal. avec le déballage des foires et/ou l'animation qui règne sur les foires] Désordre, pêle-mêle; tumulte, grande agitation. Garçon, veillez à notre paix. C'est une foire, ici! (GIRAUDOUX, Folle, 1944, I, p. 18).
— Faire la foire. Faire la fête, mener une vie de réjouissances et de divertissements. Lorsqu'il avait fait « la foire » nous supportions tous sa mauvaise humeur et sa gueule de bois (FOMBEURE, Soldat, 1935, p. 56).
Rem. Dans cette expr., le mot foire est parfois remplacé par les substituts expressifs foiridon et foirinette, subst. fém. (cf. RIV.-CAR. 1969, LE BRETON Argot 1975, CAR. Argot 1977).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. Ca 1160 (Enéas, éd. J.-J. Salverda de Grave, Paris, CFMA, 2439). Du lat. pop. feria « marché, foire », lat. class. feriae, feria « jours consacrés au repos » d'où « jours de fête », spéc. feriae novendiales « marché [qui se tenait à Rome tous les neuf jours], les foires se déroulant en même temps que les fêtes religieuses » (TLL s.v. 503, 41 et 58); cf. lat. médiév. feria « foire » (VIIIe-IXe s. ds NIERM.), v. aussi M. Bambeck ds Mél. Wartburg, t. 2, pp. 221-222. Bbg. BAUDEZ (J.). La Fête foraine et son lang. Vie Lang. 1974, p. 622, 625. — CHAUTARD (É.). La Vie étrange de l'arg. Paris, 1931, p. 432. — QUEM. DDL t. 13.
II.
⇒FOIRE2, subst. fém.
Vulg. Diarrhée. Avoir la foire. Le Loupillon (...) Que vous m'avez fait boire (...) Il m'a f...ichu la foire (PONCHON, Muse cabaret, 1920, p. 82) :
• — Tiens! mais, intervint alors Gacougnol, si j'en juge par vos sympathies allemandes, vous dûtes, en 1870, vous tenir à une certaine distance des champs de bataille?
— Aussi loin que possible, n'en doutez pas. Je ne me cache pas d'avoir eu la foire tout le temps et on ne vit que moi dans les hôpitaux.
BLOY, Femme pauvre, 1897, p. 157.
— Au fig. Avoir la foire de qqc. Avoir peur. Le vieux, il en avait la foire!... Il faisait encore quelques efforts (CÉLINE, Mort à crédit, 1936, p. 286).
REM. Foiron, subst. masc., arg. Derrière. Tu tomb's su' l' foiron, tu ramasses ta viande (BRUANT 1901, p. 388). Jamais on aurait supposé un foiron si extraordinaire (CÉLINE, Mort à crédit, 1936 p. 201).
Prononc. et Orth. :[]. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. [Ca 1165 la feire (B. DE STE-MAURE, Troie, éd. L. Constans, 20163; cf. var. : l'afaire)] Fin XIIe s. foire (Audigier, éd. O. Jodogne, 5). Du lat. class. foria « diarrhée ».
STAT. — Foire1 et 2. Fréq. abs. littér. :881. Fréq. rel. littér. :XIXe s. : a) 568, b) 1 254; XXe s. : a) 1 392, b) 1 752.
BBG. — QUEM. DDL t. I.
1. foire [fwaʀ] n. f.
ÉTYM. V. 1130, feire; du bas lat. feria « marché, foire », lat. class. feriæ « jours de fête », les foires ayant lieu les jours de fête ou étant l'occasion de fêtes.
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1 Grand marché public où l'on vend en général plusieurs sortes de marchandises et qui a lieu à des dates et en un lieu fixes (généralement en milieu rural). || Champ de foire. ⇒ Foirail. || Ouverture, clôture de la foire. || Foire où l'on vend au rabais. ⇒ Braderie. || Marchands qui fréquentent les foires. ⇒ Forain. || Distractions associées aux foires. ⇒ Fête, kermesse, et ci-dessous le sens 3. || Théâtre de la foire : théâtre bouffon des foires parisiennes aux XVIIe et XVIIIe siècles. || Acrobates de foire. ⇒ Bateleur. — Foires spécialisées. || Foires au pain d'épice, au jambon, à la ferraille. || Foire aux chevaux, aux bestiaux (cit. 3), aux oies. || Le rôle des foires fut primordial dans les échanges commerciaux du moyen âge.
1 Avec la facilité et la fréquence des communications, les foires aujourd'hui n'ont plus de raison d'être. Au moyen âge, elles étaient le grand moyen d'échanges. La plus ancienne et la plus célèbre était celle du Lendit, qui se tenait sur la terre de l'abbaye de Saint-Denis. Elle remontait à l'époque franque, mais avait été renouvelée au XIIe siècle. Elle commençait le 11 juin, à la Saint-Barnabé, et durait quinze jours. Chaque ville de France y avait sa place désignée, et chaque métier y dressait ses boutiques. Une foule immense s'y pressait, non seulement pour acheter, mais pour banqueter, regarder les baladins, écouter les ménestrels (…) Les foires de Champagne et de Brie étaient moins turbulentes; on y faisait plus d'affaires. Elles étaient le point de rencontre entre les marchands d'Italie et ceux de Flandre. Elles étaient au nombre de six par an : deux à Troyes, une à Provins, Lagny, Reims, Bar-sur-Aube (…) Dans le Midi, les plus célèbres foires étaient celles de Beaucaire, qui subsistent encore, et celles de Lyon.
Alfred Rambaud, Hist. de la civilisation franç., XX, III.
2 Qui veut voir toutes les races et tous les costumes des Pyrénées, c'est aux foires de Tarbes qu'il doit aller. Il y vient près de dix mille âmes : on s'y rend de plus de vingt lieues.
Michelet, Hist. de France, III, Tableau de la France.
2.1 Autres carrefours : les foires. Certaines s'inséraient dans le cycle régulier d'un marché hebdomadaire : un certain jour par an, l'une de ces réunions attirait plus de monde. Mais la rencontre marchande changeait alors tout à fait de nature : juridiquement, parce que la protection du souverain s'étendait à tous ceux qui voulaient y venir, même de très loin; économiquement, car son but était de ménager, à date fixe, un contact régulier entre des zones de production séparées par de très longues distances et pour cela sans liaisons normales.
Georges Duby, Guerriers et Paysans, VII, XIIe s., p. 118.
♦ ☑ Loc. fig. Ils s'entendent comme larrons en foire, très bien. ☑ Acheter à la foire d'empoigne. || C'est la foire d'empoigne. → Manier, cit. 20. — ☑ Vx. La foire n'est pas sur le pont : on n'est pas pressé.
♦ ☑ Loc. fam. Foire aux puces : marché d'occasion, de brocante. ⇒ Puce.
2 Grande réunion périodique où des échantillons de marchandises sont présentés au public. ⇒ Exposition, salon. || La foire de Leipzig, de Bruxelles. || La foire de Paris, de Bordeaux, de Lille, de Lyon, de Marseille. || Foire internationale. || Foire-exposition.
3 Ces foires modernes diffèrent toutefois des foires médiévales par deux caractères : 1o ce sont des foires d'échantillons; 2o ce sont des foires de publicité. Les foires d'aujourd'hui se proposent avant tout de faire connaître au public les articles nouveaux, de les inciter à un premier achat, avec l'espoir qu'ils prendront goût à cette consommation et iront ensuite s'approvisionner régulièrement de l'article chez leur fournisseur habituel.
Pirou et Byé, Traité d'économie politique, t. I, IV, I, p. 204.
3 Fête foraine ayant lieu à certaines époques de l'année. || La foire de Neuilly, du Trône. || Foire traditionnelle d'un village. ⇒ Attraction (II., 2.), fête, frairie, kermesse, vogue.
4 (1922). Fig., fam. Lieu bruyant où règnent le désordre et la confusion. || C'est une foire, une vraie foire.
4 Garçon, veillez à notre paix. C'est une foire ici !
Giraudoux, la Folle de Chaillot, I.
♦ ☑ Loc. Faire la foire : s'adonner à une vie de débauche. ⇒ Bombe, fête, noce.
5 Même que les gens izz (ils) applaudissaient maman, tout juste s'ils l'ont pas portée en triomphe. On a fait une fameuse foire ce jour-là.
R. Queneau, Zazie dans le métro, p. 47.
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DÉR. Foirail ou foiral.
HOM. 2. Foire.
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2. foire [fwaʀ] n. f.
ÉTYM. V. 1200; feire, 1165; du lat. foria « diarrhée ».
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1 Vulg. et vieilli. Évacuation d'excréments à l'état liquide. ⇒ Diarrhée.
0 Pitié ! Ces enfants seuls étaient ses familiers
Qui, chétifs, fronts nus, œil déteignant sur la joue,
Cachant de maigres doigts jaunes et noirs de boue
Sous des habits puant la foire et tout vieillots,
Conversaient avec la douceur des idiots !
Rimbaud, les Poètes de sept ans, Pl., p. 77.
2 ☑ Fig. et fam. Avoir la foire : avoir peur. ⇒ Colique, trouille; cf. Faire dans sa culotte, dans son froc.
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DÉR. Foirer, foireux, foiron.
HOM. 1. Foire.
Encyclopédie Universelle. 2012.